Modélisation mathématique et numérique

Mon travail de recherche scientifique se poursuit depuis une vingtaine d'années. Je me suis intéressé essentiellement à la modélisation numérique pour la mécanique des fluides. Les divers thèmes de recherche sont toujours liés à des rencontres. Scientifiques. Humaines.

Depuis la rencontre au laboratoire des Applications Scientifiques pour le Calcul Intensif à Orsay de Pierre Lallemand, physicien et numéricien, j'ai investi du temps sur les schémas de Boltzmann sur réseau. Méthode de calcul née des idées des mécaniciens et physiciens Français (Henri Cabannes, Uriel Frisch, Renée Gatignol, Yves Pomeau) au cours des années 1960 à 1990. Ce travail s'effectue en collaboration avec Adeline Augier, Mah'med Bouzidi, Tony Février, Loïc Gouarin, Benjamin Graille, Pierre Lallemand, Mahdi Tekitek entre autres...

Volumes finis de Petrov-Galerkin : un sujet abordé dans les années 2000 et plus récemment avec mes collègues de Pau Isabelle Greff et Charles Pierre.

Évolution avec des effets de mémoire à l'aide de dérivées d'ordre fractionnaire. Les dérivées fractionnaires ont des applications en mécanique des structures et en électromagnétisme.

Je me suis intéressé aux systèmes hyperboliques dès le début de ma thèse en 1983, sollicité par le dynamisme de Pierre Arnaud Raviart. Ce travail a naturellement donné suite à des applications, en particulier l'étude des volumes finis pour la dynamique des gaz puis l'acoustique numérique.

Parallèlement, sous la direction de Jean-Claude Nédélec, je me suis intéressé aux problèmes elliptiques via les éléments finis d'arêtes, en particulier pour l'étude des champs de vecteurs discrets pour le problème de Stokes.

Les équations d'évolution forment un cadre générique pour de nouvelles applications. Et il ne faut pas exclure les ouvertures ni les "vieux grimoires".

Bonne lecture...


mise à jour : 21 novembre 2019