Demande de Groupement de Recherche (CNRS) :
Analyse et géométrie en plusieurs variables complexes


Table des matières :

 
 

§1. Pourquoi ce GDR : actions prévues et budget   1.

§2. Organigramme du GDR    3.

§3. Liste des membres par site   4.

§4. Historique des actions précédentes   8.

§5. Contexte scientifique   9.

§6. Fonctions holomorphes d'une ou plusieurs variables complexes   10.

§7. Résidus en plusieurs variables et géométrie intégrale complexe   12.

§8. Analyse et géométrie sur les variétés de Cauchy-Riemann   13.

§9. Dynamique holomorphe et théorie du potentiel pluricomplexe   17.

§10. Géométrie complexe  18.

§11. Prospective pour les quatre années à venir   21.

§12. Travaux des trois dernières années (1999--2001)     26.


 
 
 
 

§1. Pourquoi ce GDR : actions prévues et budget

1.1. Motivations

Des liens ont toujours existé entre les divers spécialistes de l'analyse complexe en France. Une bonne partie des praticiens actuels du domaine ont essaimé à diverses époques depuis les grands centres parisiens (Jussieu, Orsay) vers des centres périphériques. Dans les années 1990 un certain nombre de chercheurs venus de Russie et des pays voisins ont été recrutés en France. Des échanges plus ou moins formalisés, avec différents modes de financement, existent actuellement entre les sites où se pratique la spécialité ``Analyse et géométrie en plusieurs variables complexes'' (cf. §4 ci-dessous).

La présente proposition entend construire l'avenir sur les acquis précédents, en prenant aussi appui partiellement sur l'ancien GDR 1111, Analyse Pluricomplexe du Sud, tout en mettant à jour ses contours et son mode d'action. Nous entendons maintenir une orientation prioritaire en faveur des jeunes chercheurs : subventionner leur participation à des congrès financés ou co-financés par le GDR ; inciter les post-doctorants à des projets en commun ; encourager et supporter financièrement l'organisation de cours de DEA intensifs. De tels cours sont destinés à présenter sur une durée d'une semaine des thèmes de recherche intéressant tout particulièrement les équipes du réseau.

La volonté de travailler en réseau s'est notamment traduite par une mobilité remarquable dans les recrutements effectués au cours des huit dernières années. Rappelons en effet le grand nombre de recrutements ``extérieurs" parmi les jeunes participants (recrutés sur un poste stable depuis 1994) qui figurent dans la proposition actuelle :
 
 
 

· Youssef Barkatou (de Grenoble à Poitiers).

· Jean-François Barraud (de Toulouse à Lille).

· Jean-Yves Briend (de Toulouse à Marseille).

· Tien-Cuong Dinh (de Paris 6 à Orsay).

· Damien Gayet (de Toulouse à Orsay).

· Vincent Guedj (d'Orsay à Toulouse).

· Karim Kellay (de Bordeaux à Marseille).

· Emmanuel Mazzilli (de Toulouse à Lille).

· Chantal Menini (de Toulouse à Bordeaux).

· Michel Méo (de Grenoble à Angers).

· Joël Merker (de Paris 6 à Marseille).

· Christophe Mourougane (de Grenoble à Paris 6).

· Stéphanie Nivoche (de Paris 6 à Toulouse).

· Myriam Ounaïes (de Toulouse à Strasbourg).

· Victoria Paolantoni (de Marseille à Grenoble).

· Stéphane Rigat (de Paris 6 à Marseille).

· Frédéric Sarkis (de Paris 6 à Lille).

· Frédéric Symesak (d'Orléans à Poitiers).
 
 
 

A la lecture de cette liste, il est aussi manifeste que les différents pôles de l'analyse complexe en France, désormais bien établis, doivent tous continuer à travailler ensemble. Une proposition comme la nôtre se doit de rassembler toute la communauté concernée et d'encourager les ouvertures thématiques.

1.2. Actions prévues

Les activités scientifiques qui sont envisagées prendraient des formes inévitablement standard, tout en encourageant dans chaque cas l'innovation thématique.
 
 
 

A. Des Journées Complexes  devraient se tenir deux fois par an, probablement toujours le plus souvent dans le sud, pour des raisons de centralité géographique, de commodité, et pour profiter de l'équipement remarquable qu'est le CIRM. Le GDR les supporterait de deux façons :

Le GDR financerait aussi ponctuellement les congrès intéressant une partie suffisante des sites du réseau (un congrès ne durant qu'une fin de semaine n'attire en général que des participants situés à un petit nombre d'heures de voyage).
 
 
 

B. La deuxième priorité serait d'aider à l'organisation de ``cours de DEA intensifs", typiquement d'une durée d'une semaine, avec deux (ou trois) intervenants qui consacreraient le temps nécessaire (une dizaine d'heures) à introduire les auditeurs dans un sujet de recherche actuel. Au cours d'une semaine, on aborderait deux (ou trois) sujets ; l'un des deux serait un thème généralement situé aux frontières des thématiques du GDR mais très précisément utile pour l'ouverture scientifique des doctorants
 
 
 

C. Enfin, le GDR viserait aussi à encourager les collaborations scientifiques entre ses chercheurs permanents. A cet effet, il pourrait subventionner des séjours au CIRM de petits groupes de chercheurs du réseau (deux ou trois, au plus), provenant de sites différents, et engagés dans un projet commun (le CIRM prend déjà en charge une partie du coût de tels séjours, le GDR financerait le reste).

1.3. Budget annuel demandé

En fonction de chacune des activités scientifiques et pour chaque année d'exercice :
 
 
 

A. Frais de jeunes participants : 6000 Euros (sur la base de quarante participations de jeunes par an à des Journées ou autres réunions scientifiques). Invitations de spécialistes conférenciers : 2000 Euros (deux invitations par an).
 
 
 

B. Cours intensifs : 5000 Euros (un cours par an en moyenne).
 
 
 

C. Séjours de recherche en commun : 2000 Euros (de 2 à 4 séjours par an).
 

TOTAL : 15 000 Euros.

1.4. Rapport d'activité

Au bout de deux et quatre années d'exercice, cinq responsables (un par thème) seraient chargés d'élaborer un rapport d'activité qui serait transmis au CNRS pour l'évaluation du GDR.

§2. Organigramme du GDR

2.1. Comité scientifique du GDR

Le Comité Scientifique veille sur les orientations scientifiques du GDR proposé, sur le contenu scientifique des actions qui sont menées, sur le choix des thèmes des cours intensifs et sur le choix des orateurs invités.
 

Composition proposée du Comité scientifique du GDR :
 
 
 

· Julien Duval (Université Paul Sabatier, Toulouse).

· Guennadi Henkin (Institut Mathématique de Jussieu, Paris).

· Nessim Sibony (Université de Paris-Sud, Orsay).

2.2. Conseil du GDR

Le Conseil décide des actions menées par le GDR (congrès, cours intensifs, autres...) Il comporte au moins un ``correspondant" dans chaque site, chargé de diffuser les informations pertinentes (notamment auprès des doctorants) et de faire remonter les opinions des chercheurs de son site. Il se réunit au moins deux fois par an, de préférence à l'occasion de congrès organisés ou subventionnés par le GDR. Il contribue à la rédaction des rapports (comme il a contribué à l'élaboration de la présente demande).
 

Composition proposée du Conseil du GDR :
 
 
 

· Eric Amar (Bordeaux).

· François Berteloot (Toulouse).

· Anne-Marie Chollet (Lille).

· Tien-Cuong Dinh (Orsay).

· Sandrine Grellier (Orléans).

· Sergueï Ivachkovitch (Lille).

· Christine Laurent (Grenoble).

· Jean-Jacques Loeb (Angers).

· Joël Merker (Marseille).

· Joachim Michel (Littoral).

· Myriam Ounaïes (Strasbourg).

· Frédéric Symesak (Poitiers).

· Pascal Thomas (Toulouse).

· Jean-Marie Trépreau (Paris).

· Alain Yger (Bordeaux).

· El Hassan Youssfi (Marseille).
 
 
 

Des membres du Conseil sont chargés plus particulièrement de suivre l'activité scientifique dans les cinq grands thèmes dégagés ci-dessous, voir §6 à §10 : Eric Amar (§ 6), Guennadi Henkin et Alain Yger (§ 7), Joël Merker (§ 8), Dinh Tien-Cuong (§ 9) et Sergueï Ivachkovitch (§ 10).

2.2. Directeur du GDR

Le directeur du GDR assure la coordination entre les différents sites et il consulte régulièrement le Conseil.
 

Proposition de directeur du GDR :
 
 
 

· Pascal Thomas (Toulouse).

§3. Liste des membres par site

Dans chaque site, un ou deux correspondants locaux sont chargés de répercuter les informations nécessaires : annonces de congrès, inscriptions aux rencontres.
 

Université d'Angers

Laboratoire de Mathématiques, UMR 6093,
groupe d'Analyse complexe et groupes de Lie
 

http://math.univ-angers.fr/themes.html#sm
 

· Moha Boutat.

· Jean-Jacques Loeb (correspondant).

· Michel Méo.
 

Doctorants et ATER en 2001-2002 :
 

· Mathieu Scotet.
 
 
 

Université de Bordeaux 1

Laboratoire de Mathématiques Pures de Bordeaux, UMR 5467, groupe d'Analyse et géométrie pluricomplexe, et groupe de Géométrie Analytique et Analyse Algébrique.
 
 
 

http://www.math.u-bordeaux.fr/Math_Pures/
 

· Eric Amar (correspondant).

· Philippe Charpentier.

· Yves Dupain.

· Gérard Galuzinsky.

· Roger Gay (émérite).

· Marcel Grangé.

· Andreas Hartmann.

· Alain Hénaut.

· Chantal Menini.

· Ahmed Sebbar.

· Alain Yger.
 

Doctorants et ATER en 2001-2002 :
 
 
 

· Nabil Aboudi.

· Abdila Bouali.

· Jessica Hergoualch.

· James Silipo.

Université Joseph Fourier (Grenoble 1)

Institut Fourier, UMR 5582,
groupe de Géométrie et Analyse complexes.
 

http://www-fourier.ujf-grenoble.fr/THEMES/geoanalyt/
 

· Jean-Pierre Demailly.

· Alain Dufresnoy.

· Christine Laurent (correspondant).

· Victoria Paolantoni.

· Gérard Vinel.
 

Doctorants et ATER en 2001-2002 :
 
 
 

· Hélène Berger.

· Judith Brinkschulte.

Université des Sciences et Technologies de Lille (Lille 1)

Arithmétique, Géométrie, Analyse, Topologie (AGAT), UMR 8524, groupe d'Analyse Complexe et Différentielle, et groupe de Géométrie Complexe.
 
 
 

http://www-gat.univ-lille1.fr/
 

· Jean-François Barraud

· Anne-Marie Chollet (correspondant).

· Gérard Coeuré.

· Sergueï Ivachkovitch (correspondant).

· Emmanuel Mazzilli.

· Christine Sacré.

· Frédéric Sarkis.

· Alexandre Soukhov.

· Vincent Thilliez.
 

Doctorants et ATER en 2001-2002 :
 

· William Alexandre.

· Edwige Croix (DEA 2002, en thèse 2002-2003).

· Helene Devoddere (DEA 2002, en thèse 2002-2003).

· Quentin Konieczko (DEA 2002, en thèse 2002-2003).

· Augustin Mouze (ATER).

Université du Littoral

Laboratoire de mathématiques pures et appliquées ``Joseph Liouville", Equipe d'accueil 2597.
 
 
 

http://www.univ-littoral.fr/recherch/lmpa2.htm
 
 
 

· Pascal Honvault.

· Joachim Michel (correspondant).
 

Doctorants et ATER en 2001-2002 :

· Vincent Duquenoy.

Université de Provence (Aix-Marseille 1)

Laboratoire d'Analyse Topologie Probabilités, UMR 6632, Equipe d'Analyse et géométrie complexe.
 
 
 

http://www.cmi.univ-mrs.fr/~merker/AC/index.html
 

· Jean-Yves Briend.

· Bernard Coupet.

· Jacqueline Détraz (émérite).

· Georges Dloussky.

· Hervé Gaussier.

· Peter Haïssinsky.

· Karim Kellay.

· Pierre-Henri Krief.

· Joël Merker (correspondant).

· Karl Oeljeklaus.

· Stéphane Rigat.

· Andrei Teleman.

· El-Hassan Youssfi (correspondant).
 

Doctorants et ATER en 2001-2002 :
 
 
 

· Camille Bièche.

· Laurent Bruasse.

· Sylvain Damour.

· Rémy Dhuez.

· Sébastien Krief

· Stéphanie Lovera.

· Julie Renaud.

· Patrice Roman.

· Florence Scalas (DEA 2002, en thèse 2002-2003).

Université d'Orléans

Mathématiques et Applications, Physique Mathématique d'Orléans, UMR 6628, groupe Analyse, Systèmes Dynamiques, Géométrie.
 
 
 

http://www.univ-orleans.fr/

SCIENCES/MAPMO/structure/index.php?grp=ADG
 
 
 

· Aline Bonami.

· Sandrine Grellier (correspondant).

· Philippe Jaming.
 

Doctorants et ATER en 2001-2002 :

· Bruno Demange.

Université de Paris-Sud (Orsay)

Laboratoire de Mathématiques, UMR 8628, Equipe d'Analyse Harmonique.
 
 
 

http://www.math.u-psud.fr/~anh/
 

· Pascal Beaugendre.

· Jacques Chaumat.

· Tien-Cuong Dinh (correspondant).

· Sorin Dumitrescu.

· Damien Gayet.
 

Doctorants et ATER en 2001-2002 :

· Romain Dujardin.

· Nguyên Viêt Anh (ATER).

Université Pierre et Marie Curie (Paris 6)

Institut de Mathématiques de Jussieu, UMR 7586, Equipe d'Analyse Complexe.
 
 
 

http://www.institut.math.jussieu.fr/projets/ac/
 

· Pascal Dingoyan.

· Pierre Dolbeault (honoraire).

· Gennadi Henkin.

· Andrei Iordan.

· Pierre Lelong (émérite).

· Pierre Mazet.

· Vincent Michel.

· Christophe Mourougane.

· Henri Skoda.

· Jean-Marie Trépreau (correspondant).
 

Doctorants et ATER en 2001-2002 :

· Luc Pirio.

· Bruno Fabre (ATER à Nancy).

Université de Poitiers

Groupes de Lie et Géométrie (GLG), UMR 6086, groupe de Géométrie et analyse complexe.
 
 
 

http://www.univ-poitiers.fr/recherche/labos/

fiche_labo.asp?version=VF&codelabo=01
 
 
 

· Youssef Barkatou.

· Larbi Belkhchicha.

· Frédéric Bosio.

· Nicolas Eisen.

· Jean Poly (honoraire).

· Gilles Raby.

· Frédéric Symesak (correspondant).

· Jean-Pierre Vigué.
 

Doctorants et ATER en 2001-2002 :

· Hercule Valencourt.

Université Louis Pasteur (Strasbourg 1)

IRMA (Institut de Recherche Mathématique avancée), UMR 7501, Equations fonctionnelles, analyse complexe et hypergroupes.
 
 
 

http://www-irma.u-strasbg.fr/irma/general/eqf.shtml
 
 
 

· Myriam Ounaïes (correspondant).

· Raphaële Supper.

Université Paul Sabatier (Toulouse 3)

Laboratoire Emile Picard de Mathématiques, UMR 5580, axe thématique Analyse Complexe
 
 
 

http://picard.ups-tlse.fr/
 
 
 

· François Berteloot (correspondant).

· Pierre Bonneau.

· Jean-Paul Calvi.

· Anne Cumenge.

· Julien Duval.

· Vincent Guedj.

· Patrice Lassère.

· Nguyen Thanh Van.

· Stéphanie Nivoche.

· Pascal Thomas (coordinateur général).

· Ahmed Zeriahi.

Doctorants et ATER en 2001-2002 :
 
 
 

· Slimane Ben El Kourchi.

· Henry De Thélin.

· Christophe Dupont.

· Saïd El Marzguioui.

· Mathieu Fructus.

· Laurent Gendre.

· Nicolas Nguyen.

· Emmanuel Opshtein.

· Nguyen Van Trao.

§4. Historique des actions précédentes

Au cours des années 1980, un réseau s'est constitué de facto  entre les analystes complexes des universités de Barcelone, Bordeaux, Marseille et Toulouse. Il s'est traduit par l'organisation une fois par semestre des fondatrices Journées Complexes du Sud, lesquelles ont progressivement affirmée leur existence par rapport à l'attracteur parisien, et ont régulièrement offert aux chercheurs et aux doctorants l'occasion d'échanges scientifiques plus fréquents que ceux qui se produisent spontanément dans un centre de taille modeste.

Les Journées Complexes du Sud tournent régulièrement au rythme de deux fois par an depuis 1984 ; elles sont désormais organisées à tour de rôle par les équipes de sept universités (Barcelone, Bordeaux, Grenoble, Lille, Marseille, Poitiers, Toulouse) qui participent toutes (exceptée celle de Barcelone) à la présente proposition de GDR. Ce sont des réunions dont le caractère et la durée sont variables ; brèves et informelles en règle générale, elles sont destinées avant tout à permettre à un groupe de chercheurs pas trop éloignés géographiquement de se tenir au courant de leurs derniers travaux. Parfois, elles se transforment en colloques plus substantiels. En vérité, ces dernières années (démographie universitaire oblige), ces colloques ont été principalement motivées par des départs à la retraite. Toutes ces rencontres ont bénéficié de financements issus de plusieurs sources, notamment grâce à une action dite ``réseaux européens" du Ministère de l'Education Nationale au début des années 1990, grâce au GDR 1111 Analyse Pluricomplexe du Sud  coordonné par Eric Amar jusqu'en 2001, et grâce à un PICS entre le CNRS et la Generalitat de Catalunya (no. 1019) couvrant la période 2001-2003.
 

Voici un rappel des dernières sessions des Journées Complexes du Sud organisée par date/Lieu/équipe organisatrice :
 
 
 

· Printemps 98/ Lille / Lille (colloque Coeuré).

· Automne 98 / Beaumont de Lomagne / Toulouse.

· Printemps 99 / Futuroscope / Poitiers (colloque Poly).

· Automne 99 / Montauban / Bordeaux.

· Printemps 00 / Roses (Catalogne) / Barcelone.

· Automne 00 / CIRM (Luminy) / Marseille (colloque Détraz).

· Printemps 01 / Autrans (Vercors)/ Grenoble.

· Automne 01 / CIRM (Luminy) / Poitiers.

· Printemps 02 / Toulouse / Toulouse (colloque Gruman).
 
 
 

Le fait que les rencontres citées ci-dessus se soient particulièrement développées ne doit pas faire oublier que d'autres séries de congrès en analyse complexe ont existé et continuent d'exister en France, comme par exemple les semaines du CIRM en dynamique holomorphe.

§5. Contexte scientifique

Au cours du vingtième siècle, l'analyse et la géométrie complexe multidimensionnelles se sont développées sur la base de la théorie classique des fonctions d'une variable complexe, florissante dans les années 1850 à 1930. Essentiellement motivées par des problèmes concrets (fonctions abéliennes, mécanique céleste, mécanique quantique, EDP...) et aussi par un souci de généralisation (le ``passage à plusieurs variables''), les problématiques ont progressivement gagné en autonomie. Les aspects fonctionnels, géométriques, topologiques et algébriques n'ont cessé de s'approfondir, de se ramifier et de s'enrichir.

Aussi pourrait-on aisément argumenter de l'omniprésence et de la ``densité'' du concept d'holomorphie dans les mathématiques contemporaines, concept central qui intervient dans des domaines aussi divers que la géométrie algébrique affine, projective, kählérienne, la géométrie symplectique, la géométrie hyperbolique, ou que l'analyse fonctionnelle, la théorie du (pluri)potentiel, la théorie des nombres, les équations aux dérivées partielles (sous)elliptiques, l'analyse microlocale, la cohomologie des faisceaux, etc. ; concept enfin qui délimite des spécialités à part entière comme la dynamique holomorphe, l'étude des feuilletages holomorphes, la classification des surfaces complexes compactes, et d'autres encore.

Aujourd'hui, de nombreux chercheurs travaillent en France dans le domaine ``Analyse et Géométrie Complexe''. Leur activité s'étend sur un large spectre mathématique. On peut déplorer, il est vrai, qu'un tel déploiement engendre une relative compartimentation des sujets de recherche en analyse et géométrie complexes, qui, fatalement, fait obstacle à des interactions plus profondes avec d'autres domaines des mathématiques. Aussi, la présente demande de GDR oriente clairement la prospective pour les quatre années à venir vers plus d'interactions directes entre les chercheurs : au sein du domaine, entre les différents axes de travail ; et sur ses frontières, avec les nombreux sujets auxquels il touche. En particulier, nous voulons contribuer à donner aux doctorants une image actuelle et mise à jour du domaine, des mutations qu'il connaît, et de sa place dans le reste des mathématiques : c'est le propos des cours d'``ouverture" qui doivent prendre leur place parmi les cours de DEA intensif qui seraient une des actions promues par ce GDR (cf. §1.2).

Dans la description scientifique qui suit, nous avons dû introduire des divisions et des regroupements de sujets visant à la lisibilité ; ces découpages sont souvent un peu artificiels, comme en témoignent les nombreux liens transversaux que découvrira le lecteur. Il apparaîtra aussi que des liens existent avec des chercheurs regroupés autour d'autres thématiques, notamment avec ces proches voisins scientifiques que sont d'une part le GDR Géométrie algébrique complexe  coordonné par Arnaud Beauville, et d'autre part le GDR Analyse et théorie des opérateurs  coordonné par Jean Esterle. Nous avons aussi de nombreux points de contact avec des collègues travaillant en feuilletages holomorphes et théorie des équations différentielles (Ramis, Mattéi, Cerveau, Eliane Salem...)
 

Avertissement. En fin de chaque sous-section thématique (§§6, 7, 8, 9 et 10 de ce document) se trouvent des listes de chercheurs travaillant dans le sous-domaine. Ces listes omettent les noms des personnels à statut temporaire (étudiants et ATER), mais leur contribution n'est pas à négliger, et de fait un des buts principaux de ce GDR est de promouvoir leur intégration scientifique et professionnelle.

§6. Fonctions holomorphes d'une ou plusieurs variables complexes

6.1. Équation de Cauchy-Riemann et formules de représentation intégrale

La construction de fonctions holomorphes se fait le plus souvent par résolution de l'équation , dite de Cauchy-Riemann, avec différentes contraintes sur les solutions, par exemple la minimalité par rapport à une norme L2 avec poids. Par le biais du noyau de Bergman ou d'autres noyaux naturels, ces solutions sont liées à la représentation intégrale des fonctions holomorphes ainsi qu'à la projection sur des espaces de fonctions holomorphes, telles que la projection de Szegö.

On sait, d'après les travaux de Cartan, que si D est un domaine pseudo-convexe de Cn et X un sous-ensemble analytique fermé de D, l'opérateur de restriction r  : H(D)® H(X) qui, à toute fonction F holomorphe dans D, associe sa restriction FX est surjectif. Les formules de solution fournissent aussi des opérateurs d'extension et de division des fonctions holomorphes sur des sous-variétés complexes de domaines dans Cn (cf. rappel historique au début du § 8). Ces opérateurs, qui dépendent explicitement de la géométrie globale du domaine et de la géométrie réelle locale de son bord, permettent d'étudier les problèmes d'extension avec estimations, et sont très adaptés à l'étude de la régularité des formes différentielles jusqu'au bord du domaine.

Si depuis longtemps la théorie est bien comprise pour les domaines strictement pseudoconvexes, il subsiste encore nombre de questions et d'exemples surprenants dans les domaines faiblement pseudoconvexes. Quelles seront alors les notions pertinentes à introduire, intermédiaires entre faible et stricte pseudoconvexité pour la régularité optimale du ? Un angle d'attaque est de considérer des domaines plus ``plats", mais dans lesquels les symétries permettent des calculs explicites, comme par exemple la boule minimale de Hahn et Pflug. Plus générales que la pseudoconvexité, les diverses notions de ``type fini'' se sont montrées productives ; elles se généralisent également au cadre plus abstrait des variétés CR intrinsèques (cf. § 8). Pour les domaines de l'espace affine complexe, où l'on cherche des réponses plus précises, elles donnent lieu dès la dimension trois à des difficultés techniques considérables auxquelles ont été confrontés certains des chercheurs du GDR.
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : Aline Bonami (Orléans), Pierre Bonneau (Toulouse 3), Philippe Charpentier (Bordeaux 1), Anne Cumenge (Toulouse 3), Yves Dupain (Bordeaux 1), Marcel Grangé (Bordeaux 1), Emmanuel Mazzilli (Lille 1), Chantal Menini (Bordeaux 1), Joachim Michel (Littoral), Vincent Michel (Paris 6), Stéphane Rigat (Aix-Marseille 1), Frédéric Symesak (Poitiers), El Hassan Youssfi (Aix-Marseille 1).

6.2. Unicité, interpolation, théorie des opérateurs, techniques d'analyse harmonique

L'analyse complexe à une variable fournit à son homologue à plusieurs variables à la fois des moyens techniques et une source de problèmes ouverts ; parfois, au contraire, la relation est inversée quand les idées venues de plusieurs variables, comme la solution par L. Hörmander de l'équation , sont appliquées à des problèmes en une variable.

Un type de problème naturel -- souvent motivé par des considérations d'analyse de Fourier -- est de se demander quelles valeurs préassignées peuvent prendre des fonctions d'une classe donnée sur une suite de points : c'est le problème dit d'interpolation. De manière duale, le problème dit d'unicité (respectivement problème dit d'échantillonnage) consiste à rechercher dans un espace fonctionnel donné si une condition de nullité (resp. de bornage) des valeurs d'une fonction sur une suite de points implique la nullité (resp. un contrôle de la norme) de la fonction. Les résultats obtenus par Kristian Seip dans la décennie passée ont relancé ce type de problème en une variable, ce qui permet des applications et des généralisations à plusieurs variables (en utilisant naturellement les techniques du §6.1) et motive donc des études plus poussées à une variable, par exemple sur des problèmes d'unicité plus généraux. Récemment, ont été généralisées au cas des variétés ý courbure semi-négative (cf. §10.3) les conditions suffisantes d'interpolation dans les espaces de Fock, connues dans le plan complexe et dans le disque unité, par les travaux de Berndtsson, Ortega-Cerdà et Seip. Enfin, il existe des problèmes d'analyse complexe vivants motivés par des questions véritablement appliquées, venant de la tomographie, du scattering inverse, l'ambigüité radar... et même de l'économie.

L'analyse complexe à une variable, et en particulier l'étude fine des fonctions holomorphes sur le disque unité, est un outil indispensable de la théorie des opérateurs. C'est le propos principal d'un GDR scientifiquement voisin (Analyse et Théorie des opérateurs, coordonné par Jean Esterle), et celui que nous proposons est porteur de plusieurs interactions directes : d'une part, en particulier quand on considère des domaines modèles comme le bidisque ou la boule unité, la théorie des opérateurs sur les espaces de fonctions d'une variable complexe fournit des exemples qui sont en relation avec des problèmes ouverts depuis longtemps comme celui de la ``couronne'' (structure des idéaux de l'espace des fonctions holomorphes bornées) ; d'autre part, la projection de Szegö (depuis l'espace des fonctions de carré intégrable par rapport à la mesure au bord sur les fonctions de l'espace de Hardy) qui apparaît naturellement comme méthode de construction de fonctions holomorphes, donne naissance à des analogues à plusieurs variables des opérateurs de Hankel, dont les propriétés peuvent être reliées à celles de leurs symboles, au prix d'une compréhension précise de la structure des espaces de fonctions impliqués (comme la factorisation des atomes liés aux fonctions support).

Enfin, nombre des propriétés des noyaux évoqués ci-dessus ou de régularité des fonctions analytiques s'étendent à des espaces de fonctions qui ne sont qu'harmoniques, en un sens ou un autre ; par exemple dans la boule unité les intégrales de Poisson-Szegö sont exactement les fonctions qui sont annulées par une version invariante du Laplacien. Un problème naturel est de se demander si un analogue de cette condition reste vrai dans des domaines plus généraux, et quelle ``distance'' sépare cette condition d'harmonicité et celle de pluri-harmonicité.
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : Eric Amar (Bordeaux 1), Aline Bonami (Orléans), Jacqueline Détraz (Aix-Marseille 1), Sandrine Grellier (Orléans), Andreas Hartmann (Bordeaux 1), Philippe Jaming (Orléans), Karim Kellay (Aix-Marseille 1), Chantal Menini (Bordeaux 1), Christophe Mourougane (Paris 6), Raphaële Supper (Strasbourg), Frédéric Symesak (Poitiers), Pascal Thomas (Toulouse 3), E. H. Youssfi (Marseille)

6.3. Régularité au bord et module maximal

Les questions de représentation des fonctions holomorphes par leurs valeurs sur le bord d'un domaine (cf. §6.1) suscitent directement la question du lien que l'on peut espérer entre les valeurs au bord et celles à l'intérieur du domaine, et donc au type de régularité jusqu'au bord que peut admettre une fonction. A une extrémité du spectre est la simple continuité, voire le fait d'être borné ou d'appartenir à un espace de Hardy ; à l'autre extrémité, on trouve l'infinie différentiabilité (C¥) jusqu'au bord, voire l'analyticité réelle (Cw). Ce dernier point de vue a conduit Chaumat, Chollet et Thilliez à l'étude détaillée de version des théorèmes classiques de division dans des classes qui sont intermédiaires entre C¥ et Cw, notamment dans les classes de Gevrey. Le premier point de vue quant à lui motive l'étude des fonctions bornées (ce qui conduit à considérer les mesures au bord qui permettent la représentation des fonctions), ainsi que l'étude des ensembles de module maximal au bord des domaines. Ces questions apparaissent dans l'étude de généralisations à plusieurs dimensions des problèmes de Pick-Nevanlinna, eux-mêmes liés aux problèmes extrémaux qui mènent à la définition des métriques invariantes de Carathéodory et Kobayashi (cf. §8.4).
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : Eric Amar (Bordeaux 1), Jacques Chaumat (Orsay), Anne-Marie Chollet (Lille 1), Gérard Coeuré (Lille 1), Guennadi Henkin (Paris 6), Pascal Honvault (Littoral), A. Iordan (Paris 6), Vincent Thilliez (Lille 1), Pascal Thomas (Toulouse 3).

§7. Résidus en plusieurs variables et géométrie intégrale complexe

La théorie des représentations intégrales des fonctions holomorphes est un cas particulier de la théorie générale des résidus en plusieurs variables. Cette théorie a été fondée par H. Poincaré (1887) pour des applications en mécanique céleste. Puis la théorie des résidus a été développée par E. Picard, G. de Rham, A. Weil, L. Fantappié, J. Leray, L. Schwartz, P. Lelong, P. Dolbeaut, A. Andreotti, F. Norguet, A. Grothendieck, Ph. Griffiths et d'autres pour des applications en géométrie algébrique, en géométrie analytique, en topologie algébrique, au problème de Cauchy en plusieurs variables, en géométrie intégrale, etc. La version moderne de cette théorie a été introduite dans les travaux de Herrera-Lieberman 1971, et de Coleff-Herrera 1978 sous le nom de ``théorie des courants résiduels" (voir A. Tsikh, Multidimensional residues and their applications, 1992).

Les recherches actuelles sur ce thème portent sur les quelques dix sujets suivants. (1) Structure locale et globale des courants résiduels : exemple de problème : caractériser les courants résiduels grâce aux courants -fermés dont les supports sont assez petits au sens de la mesure de Hausdorff (généralisation du théorème de Harvey-Shiffman-Alexander). (2) Equation et cohomologie sur des ensembles analytiques : exemple de problème : soient X un ensemble analytique fermé dans un domaine pseudoconvexe de Cn et fÎ Cp,r(¥)(X) avec f=0, r³ 1. Henkin et Polyakov (1989) ont démontré l'existence de formes uÎ Cp,r-1(¥)(Reg X) telles que u=f sur Reg X. Trouver les conditions nécessaires et suffisantes pour l'existence de uÎ Cp,r-1(¥)(X) telle que u=f. (3) Formes méromorphes et formes holomorphes sur des ensembles analytiques singuliers : caractérisation analytique de faisceaux dualisants de Grothendieck (voir Barlet 1978, Björk 1996, Dickenstein, Gay, Sessa, Yger 1996). (4) Transformations d'Abel et de Radon en termes d'intégrales de Cauchy-Leray. Applications en tomographie et en économie (voir Henkin, Shananin 1990, Novikov 2001). (5) Représentation de la -cohomologie des variétés concaves par des courants résiduels et inversion du théorème d'Abel : voir Henkin, Passare 1999, Fabre (thèse 2000). (6) Caractérisation des fonctions algébriques et des polylogarithmes par des équations fonctionnelles : voir Griffiths 1976, Henkin 1995, Goncharov 1996, Hénaut 2001, G. Robert 2002, Pirio 2002. (7) Transformation de Radon-Penrose ; équations de Maxwell-Yang-Mills ; équations de Cauchy-Riemann : voir Henkin, Novikov 1993. (8) Courants résiduels et théorie des nombres transcendants : voir Berenstein, Gay, Vidras, Yger, Residue currents and Bezout identities, 1993. (9) Courants résiduels et problème de Cauchy analytique : voir Leray, Problème de Cauchy V, 1956, Yger 1987 ; Berndtsson, Passare 1989, Rigat 1997. (10) Equation pour des variables quaternioniques et applications. La formule de Cauchy pour les fonctions d'une variable quaternionique (Moisil 1931, Fueter 1934) a joué un rôle important dans le développement de l'analyse en plusieurs variables complexes (preuve du théorème de Hartogs, formule de Bochner-Martinelli etc.) La théorie des fonctions holomorphes en plusieurs variables quaternioniques (ou cliffordiennes) n'est pas encore développée, malgré l'existence d'applications intéressantes (Corlette 1992, Gromov 1992). Les premiers résultats sur ce sujet peuvent se trouver dans Pertici 1989, Gindikin, Henkin 1978, Salamon 1986, Laville, Ramadanov 1998, Palamodov 1999, Alesker 2002).
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : Pierre Dolbeaut (Paris 6), Roger Gay (Bordeaux), Alain Hénaut (Bordeaux), Guennadi Henkin (Paris 6), Emmanuel Mazzilli (Lille), Vincent Michel (Paris 6), Stéphane Rigat (Marseille), Frédéric Sarkis (Lille), Alain Yger (Bordeaux). (De plus, des contacts existent avec d'autres chercheurs travaillant en France dans ce domaine, notamment G. Laville, R. Novikov, I. Ramadanov, G. Robert.)

§8. Analyse et géométrie sur les variétés de Cauchy-Riemann

8.1. Cohomologie du induit sur les variétés CR

Les premiers travaux de F. Hartogs en 1906 et E. E. Levi en 1910 ont mis en lumière un phénomène spectaculaire d'extension automatique des fonctions holomorphes de plusieurs variables complexes, phénomène qui est dû à une certaine pseudoconcavité locale ou globale du bord des domaines où elles sont définies. Dans les années 1940--1950, K. Oka puis P. Lelong, H. Bremermann, F. Norguet, H. Grauert et L. Hörmander ont démontré l'équivalence entre la condition analytico-géométrique de pseudoconvexité d'un domaine, dégagée par E. E. Levi, et le fait qu'il soit un domaine d'holomorphie, c'est-à-dire maximal pour ces phénomènes d'extension automatique. Dans les années 1970, la théorie des représentations intégrales qui a été développée par H. Grauert, G. M. Henkin, I. Lieb et E. Ramirez a donné un éclairage entièrement nouveau sur la résolution de l'équation dans les domaines de Cn, dans les variétés complexes projectives, sur les bords de domaines et sur les variétés CR de codimension arbitraire, pour lesquelles la dimension du sous-espace complexe maximal contenu dans l'espace tangent réel est constante.

Aujourd'hui, ce courant général d'idées reste fondamental et très fertile, spécialement pour l'étude du complexe de Cauchy-Riemann tangentiel sur les variétés CR, i.e. l'opérateur b, qui correspond à l'application du le long des sous-espaces complexes tangents. Les principales questions et thèmes d'actualité dans le sujet sont donc souvent des analogues plus délicats des théories connues dans l'espace Cn. Tout d'abord, il s'agit de formuler des versions CR du phénomène de Hartogs-Bochner, évoqué en ouverture de cette section : à quelle condition les fonctions CR définies en dehors d'un compact K d'une variété CR M telle que M\ K est connexe se prolongent-elles en tant que fonctions CR à travers K ? (Récemment, G. M. Henkin et V. Michel de Paris 6 ont obtenu une condition nécessaire et suffisante pour que cet analogue direct du phénomène de Hartogs soit satisfait lorsque M est analytique réelle.) Il peut s'agir aussi d'élimination des singularités sur les variétés CR : étant donné une fonction CR ou une forme différentielle définie sur une partie d'un bord de domaine, à quelle condition celle-ci s'étend-elle à l'intérieur du domaine ? La résolution de l'opérateur à support exact dans les variétés complexes et CR est encore un problème classique : étant donné une forme exacte a à support dans DÌ X, sous quelles conditions existe-t-il une solution de b =a à support dans D ? Dans quelle mesure la théorie d'Andreotti-Grauert des variétés complexes (finitude ou annulation de certains groupes de cohomologie de Dolbeault sur les variétés complexes ``q-convexes-concaves'') s'étend-elle au cas des variétés CR pour le b ? Des versions CR de la dualité de Serre peuvent aussi être formulées.

Enfin, un autre courant de recherche très actif se concentre sur le problème du bord dans les variétés complexes, en particulier dans les variétés kählériennes. Un cas particulier en est l'étude des enveloppes polynomiales et rationnelles dans l'espace affine complexe ; un outil fréquent est la production de disques analytiques attachés, et l'étude de leur régularité. Faute de disques, on utilise des structures moins régulières, ce qui mène aux courants positifs fermés e aux courants rectifiables.

Sont pertinents également le tranchage, et l'holomorphie séparée.
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : Youssef Barkatou (Poitiers), Pascal Dingoyan (Paris 6), Tien-Cuong Dinh (Orsay), Pierre Dolbeault (Paris 6), Guennadi Henkin (Paris 6), Sergueï Ivashkovitch (Lille 1), Christine Laurent (Grenoble), Joachim Michel (Littoral), Vincent Michel (Paris 6), Victoria Paolantoni (Grenoble 1), Stéphane Rigat (Aix-Marseille 1), Christine Sacré (Lille 1), Nguyen Thanh Van (Toulouse 3), Alain Yger (Bordeaux 1).

8.2. Régularité d'applications de Cauchy-Riemann et symétries de Lie des systèmes d'équations aux dérivées partielles

A. Sukhov de Lille 1 a récemment exhumé et exploité une idée ancienne due à B. Segre qui consiste à considérer une variété CR analytique réelle Levi non-dégénérée comme un système complètement intégrable d'équations aux dérivées partielles. Cette vision naturelle fournit un éclairage très prometteur sur le problème de classification des variétés CR, dit problème d'équivalence. En amont, le point de vue différentiel nous ramène aux idées fondatrices de Sophus Lie concernant l'utilisation de la théorie des groupes continus de transformation pour la résolution des équations différentielles.

Aujourd'hui, ce pont jeté entre deux domaines qui ont évolué de manière indépendante pendant plusieurs décennies (la théorie structurale des EDP et la géométrie CR) offre un ample programme de recherche. Les principaux problèmes ouverts et thèmes d'actualité dans le sujet sont les suivants : il s'agit tout d'abord d'étudier la régularité des applications ponctuelles entre systèmes d'équations aux dérivées partielles : sous quelles conditions, nécessaires, suffisantes, une symétrie formelle est-elle forcément convergente ? sous quelle condition est-elle algébrique ? Ces questions sont d'autant plus prometteuses que les théorèmes géométriques classiques sur le principe de réflexion dus à Pinchuk, Webster et d'autres admettent des analogues directs dans le cadre des systèmes d'équations aux dérivées partielles complètement intégrables qui n'ont plus rien à voir avec la géométrie CR. Il s'agit aussi de préciser les liens entre la théorie de Chern-Moser et la théorie de Lie : trouver des formes normales pour les systèmes d'EDP du second ordre complètement intégrables ; étudier l'algèbre de Lie des automorphismes CR infinitésimaux à partir des formes normales, ou réciproquement, construire les formes normales à partir de la connaissance du groupe de symétries. D'un point de vue plus global, on rencontre des problèmes fins concernant la régularité des applications CR continues entre variétés CR : toute application holomorphe propre entre deux domaines bornés à bord analytique réel dans Cn se prolonge-t-elle continûment jusqu'au bord ? La non-annulation de la dérivée normale d'une application CR de classe C2 entre hypersurfaces de classe C2 se propage-t-elle le long des orbites CR ? Dans une autre direction, on peut chercher à construire l'analogue de la théorie de Lempert pour les structures de Cauchy-Riemann en codimension arbitraire. Enfin, l'utilisation de la classification des algèbres de Lie nilpotentes jusqu'à la dimension 7 permet en principe de produire une liste complète des hypersurfaces homogènes holomorphiquement non-dégénérées. Ceci soulève donc certains problèmes liées à la calculabilité formelle, à l'effectivité et à la complexité des calculs dans les méthodes de S. Lie et E. Cartan. L'utilisation des paquetages Maple ou Mathematica mis au point par des informaticiens ou des physiciens devient alors nécessaire pour avancer plus rapidement dans les problèmes de classification. Aussi, la complexité inévitable des calculs formels qui apparaissent dans la théorie de Lie-Cartan incite naturellement à une ouverture vers des techniques informatiques et algorithmiques. Des liens scientifiques se sont déjà noués avec le Laboratoire d'Informatique Fondamentale de Lille I, dont certains membres comme M. Petitot et F. Boulier appartiennent au GDR Algorithmique, logique et programmation.
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : François Berteloot (Toulouse 3), Bernard Coupet (Aix-Marseille 1), Nicolas Eisen (Poitiers), Hervé Gaussier (Aix-Marseille 1), Joël Merker (Aix-Marseille 1), Alexandre Soukhov (Lille 1).

8.3. Métriques invariantes et hyperbolicité, Théorie de Nevanlinna en plusieurs variables complexes

L'étude des domaines naturels des objets holomorphes a pour corollaire, on l'a évoqué ci-dessus, celle des applications holomorphes entre ces domaines. Il n'y a pas de théorème de Riemann en plusieurs variables complexes ; mais on peut lui trouver des analogues en définissant des métriques et des distances qui sont invariantes par biholomorphisme, à partir d'un problème extrémal bien conçu, essentiellement celui de trouver la ``meilleure" fonction d'un domaine dans le disque unité (qui engendre la pseudo-distance de Carathéodory) et celui, plus fécond, de trouver la ``meilleure" application du disque unité dans le domaine donné (qui engendre la pseudo-distance de Kobayashi). Un domaine est dit hyperbolique au sens d'une pseudo-distance d si elle y induit une distance (d(z,w)=0 ssi z=w).

Depuis le théorème de Lempert, on sait que pour les domaines strictement convexes bornés de Cn, les deux métriques ci-dessus sont égales et les disques extrémaux passant par un point donné (dit géodésiques complexes) feuillettent le domaine en-dehors du point choisi. La condition de stricte convexité n'est pas nécessaire, et on trouve des conditions suffisantes strictement plus faibles en étudiant les indicatrices de certaines métriques invariantes. De façon analogue au théorème de Riemann, on peut par exemple obtenir (sous des hypothèses restrictives) qu'une application f est un biholomorphisme en fonction, non pas d'information locale au bord des domaines (cf. par exemple les travaux de Berteloot dans l'esprit des questions du §8.2), mais d'hypothèses sur l'image par f de la pseudo-métrique de Kobayashi-Royden en un point intérieur. Dernier exemple, les retracts holomorphes d'un domaine peuvent se caractériser en termes de (pseudo-)métriques invariantes ; ce type de sous-variétés intervient en particulier quand on veut étudier les ensembles d'accumulation des itérés d'une auto-application holomorphe d'un domaine ``taut" (ici on est aux confins de la dynamique, cf. §9).

L'étude de l'hyperbolicité au sens de Kobayashi a connu de vastes développements, en particulier grâce à la théorie de Nevanlinna en plusieurs variables, qui dépasse le cadre de notre GDR tout en le chevauchant, et grâce aux questions de singularités inessentielles, voir le §10.1 plus bas. Un problème typique est de savoir si l'espace projectif Pn(C) devient hyperbolique une fois qu'on lui a retiré un certain nombre d'hyperplans (théorème de Mark Green) ou une hypersurface d'un degré suffisamment élevé. Dans cette direction, les discussions sont fécondes avec nos voisins en géométrie algébrique complexe, comme El Goul ou Zaidenberg. Un autre type de problème, moins algébrique, consiste à étudier les ensembles discrets de Cn tels que l'image d'une application propre de Cn dans lui-même ne puisse pas les éviter. Cela conduit à des méthodes qui s'appliquent à des problèmes naturels d'interpolation dans des espaces de fonctions entières (cf. §6.2).
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : Larbi Belkhchicha (Poitiers), François Berteloot (Toulouse 3), Jean-Pierre Demailly (Grenoble 1), Julien Duval (Toulouse 3), Lawrence Gruman (Toulouse 3), Pierre Mazet (Paris 6), Myriam Ounaïes (Strasbourg), Jean-Pierre Vigué (Poitiers).

§9. Dynamique holomorphe et théorie du potentiel pluricomplexe

9.1. Dynamique holomorphe à plusieurs variables

Le retour sur le devant de la scène des problèmes d'itération complexe en une variable au cours des années 80 a suscité une activité parallèle en plusieurs variables, centrée sur des applications dont des résultats algébriques montrent qu'elles constituent les éléments constructifs non-triviaux d'une famille plus générale (applications de Hénon), ou plus généralement sur diverses généralisations des applications polynomiales (sur Cn) ou rationnelles (sur l'espace projectif complexe).

En une variable, l'ensemble de Julia (celui où la dynamique est non-triviale) porte une mesure invariante naturelle introduite par Brolin, Lyubich, Freire-Lopez-Mañé comme limite de combinaisons de masses de Dirac sur des cycles répulsifs. C'est aussi une mesure d'équilibre au sens de la théorie du potentiel. Pour trouver un analogue à plusieurs variables, des auteurs ont défini des fonctions de Green G --- à partir de limites renormalisées de normes d'itérés --- ainsi que des courants positifs fermés T=ddc G. Différentes notions d'ensembles de Julia (ou d'ensemble de Julia remplis) découlent de la considération des supports de produits extérieurs de différents courants T, ce qui pose en soi des problèmes de définition. A partir d'un tel produit de degré (n,n) on peut définir une mesure d'équilibre ; dans le cas d'un endomorphisme holomorphe f de Pn, Briend et Duval ont démontré que cette mesure reflète la distribution des points périodiques répulsifs de f, que ses exposants de Liapounoff sont positifs, et qu'elle est l'unique mesure d'entropie maximale. La construction d'une mesure avec de bonnes propriétés ergodiques a été obtenue dans d'autres cas par Favre et Guedj en poursuivant la voie initiée par Bedford-Lyubich-Smillie. L'étude du cas de Cn, nécessite déjà le choix d'une compactification adaptée pour exploiter les résultats précédents.

Lattès avait fourni les premiers exemples d'applications rationnelles dont l'ensemble de Julia est P1 tout entier. L'étude du support de la mesure ``de Green'' évoquée plus haut permet de caractériser les analogues en dimension supérieure des exemples de Lattès, en fournisssant au passage des exemples inattendus d'auto-applications holomorphes propres de certains domaines. Berteloot et Patrizio ont appliqué à d'autres problèmes d'applications holomorphes entre domaines les outils de la dynamique holomorphe projective.

La question de la détermination des couples d'endomorphismes permutables intervient dans le problème de l'itération d'un seul endomorphisme. Fatou et Julia l'ont étudié dans les années 1920 pour le cas des polynômes dans C. Dinh et Sibony ont caractérisé une vaste classe de couples d'endomorphismes holomorphes permutables de Pn. Dans le même esprit, des méthodes de dynamique dans C2 sont appliquées à l'étude des couples de polynômes de C tels que l'image réciproque normalisée d'une mesure de probabilité donnée soit la même. On en déduit des résultats sur les compacts d'unicité des polynômes (au sens de Nevanlinna) ; ce sont des compacts de capacité positive, la mesure en question étant ici -- à nouveau -- la mesure d'équilibre du compact considéré.

On rencontre dans des questions de dynamique holomorphe (comme les feuilletages ou les endomorphismes de Pk) beaucoup d'objets laminés dans un sens très faible et sur lesquels on aimerait pouvoir résoudre des équations .

Berndtsson et Sibony ont donné des solutions de l'équation 

uÙ T=fÙ T
lorsque T est un courant, par exemple de bidegré (1,1) positif fermé dans Cn+1 pour prendre le cadre le plus simple, avec des estimées L2 relativement au courant T, modulo les obstructions usuelles. Le cas où T est le courant d'intégration sur une hypersurface correspond à la situation classique. On obtient une extension surprenante de la théorie de Kodaira-Nakano-Hörmander. De façon inattendue, le support de T peut ne contenir aucun disque holomorphe ; on résout l'équation sur des objets : les courants positifs (fermés ou harmoniques) sans structure différentiable, même faible.
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : François Berteloot (Toulouse 3), Jean-Yves Briend (Aix-Marseille 1), Tien-Cuong Dinh (Orsay), Julien Duval (Toulouse 3), Vincent Guedj (Toulouse 3), Peter Haïssinsky (Aix-Marseille 1), Nessim Sibony (Orsay). (Les chercheurs qui travaillent dans ce domaine bénéficient des contacts qu'ils ont au sein de leurs universités avec les dynamiciens plus spécialisés dans la théorie à une variable, par exemple Xavier Buff à Toulouse 3.)

9.2. Théorie du potentiel pluricomplexe

L'étude des fonctions plurisousharmoniques (éventuellement maximales), de l'équation de Monge-Ampère et des capacités associées possède beaucoup d'applications au-delà de la dynamique, par exemple pour mesurer la ``taille'' naturelle des singularités, pour obtenir des résultats d'analyticité séparée, pour des problèmes d'approximations, etc. -- on retrouve les questions centrales évoquées §8.1.

La classe des fonctions plurisousharmoniques à croissance logarithmique sur Cn permet de définir une fonction de Green pluricomplexe comme une certaine fonction extrémale. Sadullaev avait caractérisé l'algébricité des sous-variétés analytiques de Cn par la possibilité de définir une telle fonction sur la sous-variété. En utilisant des méthodes qui proviennent des travaux de Demailly et en définissant des classes plus générales de fonctions plurisousharmoniques, Zeriahi arrive d'une part à un critère d'algébricité semi-local, d'autre part à un résultat avec estimation du degré d'algébricité de la sous-variété considérée.

L'approximation obtenue par Nivoche de la fonction extrémale d'un compact contenu dans un domaine par des fonctions de Green pluricomplexes permet de généraliser un résultat d'approximation (sur les largeurs au sens de Kolmorogov) à des espaces de fonctions à plusieurs variables. Les fonctions de Green à plusieurs pôles sont en rapport avec des problèmes d'interpolation de points par des disques analytiques, dans l'esprit du théorème de Lempert (qui concernait, lui, un pôle unique), ce qui a des conséquences pour les problèmes de type Pick-Nevanlinna (cf. §6.3).
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : Stéphanie Nivoche (Toulouse 3), Nguyen Thanh Van (Toulouse 3), Ahmed Zeriahi (Toulouse 3).

§10. Géométrie complexe

Il est difficile de tracer une frontière entre analyse et géométrie complexes. Leur conjonction et leur interaction peuvent être mobilisées par la théorie des fonctions, qui trouve dans la géométrie un cadre plus naturel à ses résultats ou à ses méthodes, ainsi qu'un langage sans lequel certains problèmes seraient restés insolubles. L'analyse fournit aussi à la géométrie d'autres motivations et possibilités de développement, notamment lorsque la géométrie algébrique complexe exploite des méthodes issues des travaux de Hörmander sur les équations aux dérivées partielles, par exemple dans les travaux de Demailly. Nous regroupons ici plusieurs rameaux qui jettent un pont entre analyse et géométrie.

10.1. Prolongement d'applications méromorphes et problème de plongement des structures CR

Il est connu depuis les travaux de Brody et Kwack qu'une variété complexe compacte X est hyperbolique au sens de Kobayashi (cf. §8.3) si et seulement si toute application holomorphe f de C dans X est constante et si et seulement si toute application holomorphe g du disque pointé D\ {0} dans X se prolonge au disque tout entier. Des analogues des théorèmes classiques de Picard s'étudient donc naturellement dans le cadre des applications méromorphes entre variétés compactes, et concourent à la compréhension de leur classification.

Cependant la question de l'extension des applications méromorphes est plus subtile que pour les applications holomorphes ; par exemple, il existe une variété complexe X de dimension 3 telle que toute application définie dans le complémentaire d'un point dans un domaine D de C2 et à valeurs dans X s'étend au domaine D, mais la propriété analogue n'est pas vérifiée pour une boule épointée de C3.

Toutefois, Ivashkovitch a aussi prouvé que pour toute surface complexe compacte X et toute application f: W \ K X, où W est une surface de Stein, K compact, et W \ K connexe, se prolonge méromorphiquement au complémentaire d'un nombre fini de points dans W. Si cet ensemble de points n'est pas vide, X contient une coquille sphérique de dimension 2, donc est de classe VII.

Les méthodes omniprésentes en dynamique holomorphe (cf. section 4) sont aussi pertinentes ici. Par exemple, on sait depuis les travaux de Skoda et de Sibony que l'étude de la croissance des potentiels d'un courant positif fermé de degré (1,1) (les potentiels d'un courant devant satisfaire une équation de Monge-Ampère) permet d'obtenir des résultats d'extension du courant ; une application récente en a été donnée par Dingoyan à des résultats d'extension des applications méromorphes dans les variétés projectives.

Les applications méromorphes se définissent à partir de la variété qui donne leur graphe ; pour étudier leur prolongement on peut chercher des résultats de plongement du graphe ou voir leur graphe comme le bord d'une autre variété. Sarkis a donné des résultats dans cette direction dans un cas qui admet un ensemble maigre au sens de Hausdorff de singularités inessentielles.

Quand on se donne une structure CR (cf. §8) de façon abstraite sur une variété, on se demande si elle est réalisable par plongement dans un espace complexe affine ou projectif. D'après un théorème de Boutet de Monvel, la réponse est positive pour les variétés CR compactes fortement pseudoconvexes de dimension réelle 2n+1 ³ 5 dont la dimension CR est n (maximale). Pour n=1, Lempert a utilisé la représentation naturelle d'une variété plongeable M de dimension 3 comme un bord pseudoconcave pour montrer que si elle est plongeable, on peut la plonger dans une variété algébrique compacte X que M sépare alors en deux côtés pseudoconvexe et pseudoconcave. Epstein et Henkin partent de cette situation pour définir une notion de presque plongeabilité d'une variété pseudoconcave à bord X- munie d'un diviseur Z (il faut que la dimension de l'espace de sections H0(X-,[d· Z]) soit suffisamment grande et que tout complémentaire d'un ensemble analytique soit plongeable dans un espace projectif) et montrent son équivalence avec la plongeabilité de X- dans l'espace complexe affine. La question générale du plongement d'une surface CR fortement pseudoconvexe est délicate, et reste ouverte.
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : Pascal Dingoyan (Paris 6), Guennadi Henkin (Paris 6), Sergueï Ivachkovitch (Lille 1), Joachim Michel (Littoral), Frédéric Sarkis (Lille 1).

10.2. Structures presque complexes

Une autre généralisation naturelle de l'analyse complexe à plusieurs variables (et qui, là encore, n'a de sens qu'en dimension complexe au moins 2) est celle de structure presque complexe, donnée par le choix dans l'espace tangent en chaque point d'un endomorphisme J qui remplace la multiplication des vecteurs par i. L'analogue des disques analytiques dans ce contexte sont les courbes pseudo-holomorphes (introduites par Gromov avec des motivations de géométrie symplectique). On a commencé l'étude des analogues de l'hyperbolicité au sens de Kobayashi dans ce contexte. Plusieurs résultats ont été obtenus sur la structure locale de l'espace des courbes pseudo-holomorphes. On s'intéresse en particulier à la forme du voisinage d'une courbe à singularités données, ou plus généralement satisfaisant un jeu de contraintes : passer par certains points, y avoir une tangente déterminée, ou plus généralement prescrire un jet d'ordre fini. Certains de ces résultats s'appliquent au problème d'isotopie symplectique dans P2(C).
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : Jean-François Barraud (Lille 1), Damien Gayet (Orsay), Sergueï Ivachkovitch (Lille 1).

10.3. Classification des variétés complexes compactes ; variétés projectives et kähleriennes

Dans le prolongement d'un programme de Kodaira, on étudie les surfaces compactes complexes minimales. Donnons un exemple de résultat. La classe VII0 est constituée des surfaces S vérifiant b1(S)=1 (où les bi(S) sont les nombres de Betti). Sous ces hypothèses, une classification dans le cas b2(S)=0 a été obtenue (par de nombreux auteurs, concluant avec Bogomolov, et Teleman). En général, Kato a montré qu'une surface S de la classe VII0 admet au plus b2(S) courbes rationnelles ; et que si S admet une coquille sphérique globale, alors le nombre de courbes rationnelles est maximal. Dloussky, Oeljeklaus et Toma ont démontré la réciproque : s'il y a exactement b2(S) courbes rationnelles, il y a une coquille sphérique globale.

Une condition suffisante pour l'existence de b2(S) courbes rationnelles est l'existence d'un champ de vecteurs holomorphes. Les mêmes auteurs et leurs étudiants, ont obtenu des résultats de classification à partir d'autres conditions sur la surface (dimension du groupe d'automorphismes, existence de feuilletages holomorphes singuliers).

Demailly a appliqué, en particulier, des méthodes issues de la solution de l'équation de Cauchy-Riemann par Hörmander (estimations L2, fonctions pluri-sous-harmoniques, qui conduisent à introduire des notions comme les ``exposants de singularités complexes'', liés aux nombres de Lelong) à une grande variété de problèmes qui relèvent de nos voisins en géométrie analytique (Demailly est d'ailleurs membre du GDR Géométrie Algébrique Complexe). Citons (de façon non exhaustive) l'existence de métriques de Kähler-Einstein sur certaines variétés de Fano, l'invariance du cône de Kähler dans une déformation de variétés kähleriennes compactes, et des résultats dans la direction de la conjecture de Fujita, qui assure un nombre suffisant de sections au fibré H0(X,KX+mL) où X est une variété algébrique projective, L un fibré en droites suffisamment positif, et m un entier suffisamment grand en fonction de la dimension n de X.
 

Chercheurs du réseau travaillant sur ces sujets : Frédéric Bosio (Poitiers), Jean-Pierre Demailly (Grenoble 1), Georges Dloussky (Aix-Marseille 1), Jean-Jacques Loeb (Angers), Michel Méo (Angers), Karl Oeljeklaus (Aix-Marseille 1), Andrei Teleman (Aix-Marseille 1).

§11. Prospective pour les quatre années à venir

Nous donnons ci-dessous une liste de problèmes et de directions de recherche que nous nous proposons d'aborder et de poursuivre dans le cadre du GDR au cours des quatre prochaines années. Ces perspectives s'ajoutent à celles évoquées ci-dessus (et parfois les reprennent).

Fonctions holomorphes d'une ou plusieurs variables complexes

· Régularité jusqu'au bord des solutions de l'opérateur .

· Stabilité de l'opérateur -Neumann

· Etude des rapprochements entre la convexité en géométrie affine et Segre-convexité en géométrie complexe d'une part, domaines bornés pseudoconvexes à bord réel-analytique et domaines strictement pseudoconvexes d'autre part.

· Les estimations du noyau de Bergman dans les domaines de Cn, n³ 4, restent à faire et ont des implications dans le problème du . On en attend des estimées sous-elliptiques précises et la régularité du projecteur de Bergman.

· Généraliser le théorème de synthèse spectrale de Schwartz en plusieurs variables : toute solution f de P(/ z) f=0 s'écrit comme somme d'exponentielles polynômes.

· Problème de Fischer : Condition nécessaire et suffisante sur un couple de polynômes (P,Q) pour que l'espace des fonctions holomorphes dans Cn satisfasse
H( Cn)= Ker P(/ z) Q H( Cn). Ce problème est fortement relié à des problèmes de Cauchy caractéristiques (y compris dans le cadre réel). Il s'applique aussi à des questions d'échantillonnage.

· Caractérisation des ensembles de zéros des classes de Nevanlinna pour de nombreux domaines (par exemple certains domaines singuliers de Cn dont la boule minimale); conditions nécessaires et conditions suffisantes pour les zéros des fonctions de H¥ pour certains domaines convexes.

· Problèmes d'échantillonnage dans les espaces de type Bergman.

· Théorème de la Couronne Hp (structure de l'espace Hp comme H¥-module) pour certains domaines convexes.

· Nouvelles caractérisations des espaces de fonctions holomorphes pour les domaines de type fini et application aux opérateurs de Hankel.

· Analyse complexe dans les domaines symétriques de rang supérieur ou plus simplement les domaines tubes (régularité des opérateurs de Hankel, espaces de Hardy...). L'analyse sur ces domaines fait intervenir des opérateurs oscillants d'une nature bien différente des intégrales singulières qui sont la base de l'étude dans les domaines réguliers.

· Etude des fonctions propres dans l'espace hyperbolique complexe, comme suite naturelle à l'étude des fonctions harmoniques pour la métrique hyperbolique. Ceci intéresse aussi des chercheurs extérieurs à notre thématique (Jean-Pierre Otal).

· Comportement des fonctions entières à croissance contrôlée en relation avec les principes d'incertitude pour la transformée de Fourier et la fonction ambiguïté radar.

· Les propriétés des idéaux engendrés par un germe donné de fonction analytique dans l'anneau des germes de fonctions ultradifférentiables sont encore mal connues, en particulier dans le cadre quasi-analytique. Les liens entre l'analyse différentielle, la géométrie algébrique et la théorie des singularités ne manquent pas et sont à exploiter. Les récents travaux sur les structures o-minimales menés tant par des logiciens que par des géomètres jettent un éclairage nouveau sur les classes de fonctions quasi-analytiques et renforcent l'intérêt qui leur est porté.

· Donner des conditions sur un sous-ensemble analytique pour qu'ait lieu l'extension bornée (respectivement l'extension avec même norme) des fonctions holomorphes bornées.

· Si D est un domaine pseudo-convexe de Cn et X un sous-ensemble analytique fermé de D , étudier le problème d'extension des fonctions holomorphes de X à D, et les problèmes de division qui lui sont associés, lorsque X présente des singularités. Dans ce cadre, l'obtention de résultats passe par la recherche de théorèmes de structure sur les courants résiduels (cf. thématique suivante).

Théorie des résidus en plusieurs variables et géométrie intégrale complexe

Nous résumons ici, en particulier, la partie prospective de l'exposé fait en §7.
 

· Soit f un germe d'application holomorphe de Cn dans Cn, tel que son Jacobien J(f) s'annule sur les zéros de f; J(f) est-il dans l'idéal engendré par les coordonnées de f? On recherche une version plus constructive du théorème de Briançon-Skoda, qui serait au coeur d'un certain nombre de problèmes sur les résidus.

· Structure locale et globale des courants résiduels. Représentation de la -cohomologie des variétés concaves par des courants résiduels et inversion du théorème d'Abel.

· Equation et cohomologie sur des ensembles analytiques, formes méromorphes et formes holomorphes sur des ensembles analytiques.

· Caractérisation des fonctions algébriques et des polylogarithmes par des équations fonctionnelles.

· Equation pour des variables quaternioniques et applications.

· Caractérisation des fonctions algébriques et des polylogarithmes par des équations fonctionnelles.

· Transformations d'Abel et de Radon en termes d'intégrales de Cauchy-Leray. Applications en tomographie et en économie.

· Applications à la transformation de Radon-Penrose, aux équations de Maxwell-Yang-Mills, à la théorie des nombres transcendants, et au problème de Cauchy analytique.

Analyse et géométrie sur les bords de domaines et sur les variétés de Cauchy-Riemann

· Résolution du à support exact dans les variétés complexes (lié à la question de la non-existence de variétés CR Levi-plates dans l'espace projectif).

· Dualité de Serre pour les variétés CR.

· Etude du principe de réflexion en plusieurs variables complexes dans le cas non minimal.

· Généralisation du prolongement CR et application des symétries de Lie.

· Classification locale des hypersurfaces analytiques réelles homogènes de C3 d'après leur groupe de symétrie CR.

· Formes normales à la Cartan-Chern-Moser pour les hypersurfaces uniformément Levi-dégénérées et finiment non-dégénérées

· Involutivité générique des systèmes d'équations aux dérivées partielles analytiques.

· Paramétrisation des transformations ponctuelles ou de contact entre systèmes différentiels.

· Elaboration de programmes informatiques sous Maple ou Mathematica pour l'application de la méthode d'équivalence (Elie Cartan).

· Régularité d'applications holomorphes propres et d'applications CR continues. Convergence d'applications CR lisses ou formelles à valeurs dans un ensemble analytique réel ne contenant pas de courbe holomorphes.

· Caractérisation tensorielle de l'algébrisabilité des hypersurfaces de C2.

· Applications de la théorie de désingularisation de Zariski-Hironaka à la géométrie CR analytique réelle. Recherche de critère effectifs (algorithmiques) pour repérer l'existence d'ensembles analytiques complexes contenus dans un ensemble analytique réel.

· Analyse et géométrie CR-quaternionique.

· Etant donnée une surface compacte totalement réelle de C2, existe-t-il une surface de Riemann compacte à bord s'appuyant dessus ?

· Comportement au bord des suites d'itérées d'applications holomorphes d'un domaine borné dans lui-même.

Dynamique holomorphe et théorie du potentiel pluricomplexe

· Etudes fines sur les ensembles de Julia, Fatou, les mesures et courants invariants: dimension de Hausdorff, structure de lamination, classification de composantes de Fatou, problème de composantes non-récurrentes...

· Endomorphismes chaotiques de Pk : questions de généricité, exemples, caractérisation des exemples de Lattès par la dimension de leur mesure de Green.

· Etude approfondie de l'équation uÙ T=fÙ T lorsque T est un courant de bidegré (p,p), et comme préliminaire : structure des courants positifs fermés dans ces bidegrés. Même les questions les plus immédiates sont ouvertes, par exemple l'approximation au sens faible par des variétés (la question en bidegré (1,1) est essentiellement équivalente au problème de Levi).

· Etude des automorphismes et des application birationnelles en dimension quelconque. Ceci conduira à des problèmes intéressants sur les courants positifs fermés de codimension élevée : problème de définition comme intersection de courants de codimension 1, problème d'approximation par des cycles holomorphes. Les courants positifs plurisousharmoniques sont également très interéssants (on sait, d'après L. Garnett, que les compacts laminaires portent des courants positifs pluriharmoniques).

· Trouver de grandes classes d'applications méromorphes pour lesquelles on peut pousser loin l'étude de la dynamique (on ne dispose pas de techniques pour étudier une application méromorphe générale), ou trouver d'autres méthodes pour construire des mesures et courants invariants. Comme exemple, on a un peu traité les classes suivantes: applications régulières, applications d'allure polynomiale, applications semblables aux applications de Hénon, application d'allure horizontale.

· Construire une théorie de l'entropie des courants, rendant compte de l'unicité d'un courant d'entropie maximale pour un endomorphisme de Pk.

· Théorie du pluripotentiel relativement à un courant positif fermé (motivée par la construction d'une mesure invariante d'entropie maximale pour certaines classes d'automorphismes).

· Théorie des fonctions extrémales dans une variété kählérienne compacte (motivée par l'étude de la théorie du pluripotentiel avec croissance logarithmique dans Cn en compactifiant Cn).

· Elucider les rapports entre la fonction de Green pluricomplexe (objet plurisousharmonique) et des objets holomorphes comme les disques analytiques ou les sous-ensembles analytiques.

· Construction de fonctions plurisousharmoniques maximales pour l'opérateur de Monge-Ampère, avec des singularités logarithmiques données et une croissance logarithmique sur Cn ; possible ou non en fonction de certains invariants sur l'ensemble des singularités.

· Etude de la taille des ensembles de sous-niveau des fonctions plurisousharmoniques en termes de mesures et de capacités de type Hausdorff-Riesz.

Géométrie complexe

· Problème de Levi pour les espaces analytiques: si X est un espace analytique de Stein et si W est un ouvert relativement compact de X localement de Stein, W est-il lui-même de Stein? Des travaux récents de jeunes chercheurs issus de Paris-6 et Marseille sur des questions classiques de convexité holomorphe devraient fournir une nouvelle source d'inspiration pour ce problème.

· Donner des versions géométriques des phénomènes de Hartogs récemment mis en évidence (cf. §8.1), ce qui implique de résoudre des problèmes de bord dans un cadre CR.

· Etude des structures CR à l'aide des formules intégrales en vue d'une nouvelle approche aux théorèmes de plongements à la Kuranishi.

· Etude des plongements des structures CR abstraites de type fini.

· Etude des structures presque-complexes à l'aide des formules intégrales.

· Trouver un analogue presque-complexe du théorème d'hyperbolicité de Mark Green.

· Etude des déformations des structures complexes à l'aide des formules intégrales.

· Démontrer la conjecture qu'une surface S de la classe VII0 de Kodaira avec b2>0 admet une coquille sphérique globale. Etudier les variétés admettant une coquille sphérique globale en dimension supérieure à deux. Liens avec les feuilletages holomorphes, avec la dynamique holomorphe de Cn.

· Actions de groupes de Lie compacts et fonctions plurisousharmoniques sur les variétés de Stein, variétés homogènes

· Courants positifs fermés sur les surfaces non-kählériennes.

· Propriétés des noyaux de Bergman pour l'interpolation et pour la construction de métriques sur les fibrés vectoriels holomorphes avec de bonnes propriétés de positivité.

· Mieux comprendre la dualité entre cônes de diviseurs et cônes de courbes, pour des variétés projectives ou kählériennes. On conjecture (dans le cadre projectif) que le dual du cône pseudo-effectif est constitué des classes des courbes ``mouvantes", ce qui aurait des répercussions en direction de la théorie du modèle minimal et des conjectures d'abondance.

· Toute variété kählérienne est-elle limite de variétés projectives?

§12. Travaux des trois dernières années (1999--2001)

References

[]
Amar, E.: Interpolating sequences in the ball of Cn Ark. Mat. 38 (2000), no. 1, 1--20.

 
[]
Amar, E.; Menini, C.: Residue currents and H¥(B) interpolation, Indag. Math. (N.S.) 10 (1999), no. 1, 1--13.

 
[]
Amar, E.; Menini, C.: Universal divisors in Hardy spaces, Studia Math. 143 (2000), no. 1, 1--21.

 
[]
Amar, E.; Thomas, P. J.: Finite interpolation with minimum uniform norm in Cn, J. Funct. Anal. 170 (2000), no. 2, 512--525.

 
[]
Barkatou, M. Y.: Optimal regularity for b on CR manifolds, J. Geom. Anal. 10 (2000), no. 2, 219--241.

 
[]
Barraud, J.-F.: Nodal symplectic spheres in CP2 with positive self-intersection, Internat. Math. Res. Notices 1999, no. 9, 495--508.

 
[]
Barraud, J.-F.: Courbes pseudo-holomorphes équisingulières en dimension 4, Bull. Soc. Math. France 128 (2000), no. 2, 179--206.

 
[]
L Belkhchicha, L. ; Vigué, J.-P.: Itérées d'une famille analytique d'applications holomorphes et points fixes sur un produit, preprint.

 
[]
Berteloot, F.: Principe de Bloch et estimation de la métrique de Kobayashi dans les domaines de C2 à paraître dans J. Geom. Anal.

 
[]
Berteloot, F.; Duval, J.: Une démonstration directe de la densité des cycles répulsifs dans l'ensemble de Julia, Complex analysis and geometry (Paris, 1997), 221--222, Progr. Math., 188, Birkhäuser, Basel, 2000.

 
[]
Berteloot, F.; Duval, J.: Sur l'hyperbolicité de certains complémentaires, Enseign. Math. (2) 47 (2001), no. 3-4, 253--267.

 
[]
Berteloot, F.; Loeb, J.-J.: Une caractérisation géométrique des exemples de Lattès de Pk(C), Bull. Soc. Math. France 129 (2001), no. 2, 175--188.

 
[]
Berteloot, F. (avec Patrizio, G.): A Cartan theorem for proper holomorphic mappings of complete circular domains, Adv. Math. 153 (2000), no. 2, 342--352.

 
[]
Bonami, A.: Three related problems on Bergman spaces of tube domains over symmetric cones, à paraître dans Rend. Mat. Accad. Lincei.

 
[]
Bonami, A. (avec Bekollé, D.; Garrigos G.): Littlewood-Paley decompositions related to symmetric cones, à paraître dans IMHOTEP (African J. of Pure and Applied Math.).

 
[]
Bonami, A. (avec Bekollé, D.; Peloso, M.; Ricci, F.): Boundedness of Bergman projections on tube domains over light cones, Math. Z. 237 (2001) 31-59.

 
[]
Bonami, A. (avec Bruna, J.): On truncations of Hankel and Toeplitz operators, Publ. Mat. 43 (1999), no. 1, 235--250.

 
[]
Bonami, A. (avec Buraczewski, D.; Damek, E.; Hulanicki, A.; Penney, R.; Trojan, B.): Hua system and pluriharmonicity for symmetric irreducible Siegel domains of type II, à paraître dans J. of Functional Anal.

 
[]
Bonami, A. (avec Peloso, M.): Hankel operators on Hardy spaces of two classical domains, Functional analysis, VI (Dubrovnik, 1999), 7--18, Various Publ. Ser., 45, Univ. Aarhus, Aarhus, 2000.

 
[]
Bonami, A.; Symesak, F. (avec Peloso, M.): Powers of the Szegö kernel and Hankel operators on Hardy spaces. Michigan Math. J. 46 (1999), no. 2, 225--250.

 
[]
Bonami, A.; Symesak, F. (avec Peloso, M.): Factorization of Hardy spaces and Hankel operators on convex domains in Cn, J. Geom. Anal. 11 (2001), no. 3, 363--397.

 
[]
Bonami, A.; Symesak, F. (avec Peloso, M.): Weak Factorization of Hardy spaces and Hankel operators in convex domains of finite type, à paraître dans J. Geom. Anal.

 
[]
Bonami, A.; Jaming, P. (avec Demange, B.): Hermite functions and uncertainty principles for the Fourier and the windowed Fourier transform, à paraître dans Revista Ibero Americana.

 
[]
Bonneau, P.; Cumenge, A.: Cauchy-Riemann equations on some lunes in Cn, Complex Variables Theory Appl. 40 (2000), no. 3, 261--279.

 
[]
Bosio, F.: Variétés complexes compactes: une généralisation de la construction de Meersseman et López de Medrano-Verjovsky, Ann. Inst. Fourier (Grenoble) 51 (2001), no. 5, 1259--1297.

 
[]
Briend, J.-Y.: Propriété de Bernoulli pour les extensions naturelles des endomorphismes de Pk(C), Ergodic Theory Dynam. Systems 21 (2001), no. 4, 1001--1007.

 
[]
Briend, J.-Y.; Duval, J.: Deux caractérisations de la mesure d'équilibre d'un endomorphisme de Pk(C), Inst. Hautes Études Sci. Publ. Math. 93 (2001), 145--159.

 
[]
Briend, J.-Y.; Duval, J.: Exposants de Liapounoff et distribution des points périodiques d'un endomorphisme de Pk(C), Acta Math. 182 (1999), no. 2, 143--157.

 
[]
Bruasse, L.: Harder-Narasimhan filtration on non-Kähler manifolds, Internat. J. Math. 12 (2001), no.5, 579--594.

 
[]
Bruasse, L.: Filtration de Harder-Narasimhan pour des faisceaux sans torsion et convergence en déformation, Prépublication LATP, 2001.

 
[]
Bruasse, L.; Dloussky, G.: Familles différentiables de métriques de Gauduchon, Prépublication LATP, 10, 1999.

 
[]
Calvi, J.-P. (avec Bloom, Th.): On the multivariate transfinite diameter. Ann. Polon. Math. 72 (1999), no. 3, 285--305.

 
[]
Calvi, J.-P. (avec Bloom, Th.): Sur le diamètre transfini en plusieurs variables, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 329 (1999), no. 7, 567--570.

 
[]
Calvi, J.-P. (avec Bloom, Th.): On multivariate minimal polynomials, Math. Proc. Cambridge Philos. Soc. 129 (2000), no. 3, 417--431.

 
[]
Calvi, J.-P. (avec Bos, L.; Levenberg, N.): On the Siciak extremal function for real compact convex sets, Ark. Mat. 39 (2001), no. 2, 245--262.

 
[]
Charpentier, P. (avec Berndtsson, B.): A Sobolev mapping property of the Bergman kernel, Math. Z. 235 (2000), no. 1, 1--10.

 
[]
Chaumat, J.; Chollet, A.-M.: Sur la division et la composition dans des classes ultradifférentiables, Studia Math. 136 (1999), no. 1, 49--70.

 
[]
Chaumat, J.; Chollet, A.-M.: On composite formal power series. Trans. Amer. Math. Soc. 353 (2001), no. 4, 1691--1703

 
[]
Coeuré, G.; Honvault, P.: Maximum modulus sets and Segre convexity, Math. Nachr. 230 (2001), 37--43.

 
[]
Coupet, B. (avec Ourimi, N.): Proper holomorphic mappings between rigid polynomial domains in Cn+1, Publ. Mat. 45 (2001), no. 1, 69--77.

 
[]
Coupet, B. (avec Pinchuk, S.): Holomorphic equivalence problem for weighted homogeneous rigid domains in Cn+1, Complex analysis in modern mathematics (Russian), 57--70, FAZIS, Moscow, 2001.

 
[]
Coupet, B.; Damour, S.; Merker, J.; Sukhov, A.: Sur l'analyticité des applications CR lisses à valeurs dans un ensemble algébrique réel, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 334 (2002), 953--956.

 
[]
Coupet, B.; Gaussier, H.; Sukhov, A.: Regularity of CR maps between convex hypersurfaces of finite type, Proc. Amer. Math. Soc. 127 (1999), no. 11, 3191--3200.

 
[]
Coupet, B.; Sukhov, A. (avec Chirka, E. M.): On boundary regularity of analytic discs, Michigan Math. J. 46 (1999), no. 2, 271--279.

 
[]
Coupet, B.; Sukhov, A. (avec Meylan, F.): Holomorphic maps of algebraic CR manifolds. Internat. Math. Res. Notices 1999, no. 1, 1--29.

 
[]
Coupet, B.; Sukhov, A. (avec Pan, Y.): On proper holomorphic mappings from domains with T-action, Nagoya Math. J. 154 (1999), 57--72.

 
[]
Coupet, B.; Sukhov, A. (avec Pan, Y.): Proper holomorphic self-maps of quasi-circular domains in C2, Nagoya Math. J. 164 (2001), 1--16.

 
[]
Coupet, B.; Sukhov, A. (avec Pan, Y.): On holomorphic maps of Hartogs domains, à paraître dans Nagoya Math. J.

 
[]
Coupet, B.; Sukhov, A. (avec Pinchuk, S.): Analyticité des applications CR, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 329 (1999), no. 6, 489--494.

 
[]
Coupet, B.; Sukhov, A. (avec Pinchuk, S.): On partial analyticity of CR mappings, Math. Z. 235 (2000), no. 3, 541--557.

 
[]
Cumenge, A.: Sharp estimates for on convex domains of finite type, Ark. Mat. 39 (2001), no. 1, 1--25.

 
[]
Cumenge, A.: Zero sets of functions in the Nevanlinna or the Nevanlinna-Djrbachian classes, Pacific J. Math. 199 (2001), no. 1, 79--92.

 
[]
Damour, S.: Sur l'algébricité des applications holomorphes, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 332 (2001), no.6, 491--496.

 
[]
Damour, S.: On the analyticity of smooth CR mappings between real analytic CR manifolds, Michigan Math. J. 49 (2001), no.3, 583--603.

 
[]
Damour, S.: Feuilletages holomorphes locaux et analyticité partielle d'applications CR lisses, Manuscripta Math., à paraître.

 
[]
Demailly, J.P.: Pseudoconvex-concave duality and regularization of currents, Several Complex Variables (1999), pp. 233-271.

 
[]
Demailly, J.P. (avec Ein, L.; Lazarsfeld, R.): A subadditivity property of multiplier ideals, Dedicated to William Fulton on the occasion of his 60th birthday. Michigan Math. J. 48 (2000), 137--156.

 
[]
Demailly, J.P.: Hyperbolicity of generic surfaces of high degree in projective 3-space, American Journal of Mathematics, 122 (2000), pp. 515-546.

 
[]
Demailly, J.P.: On the Ohsawa-Takegoshi-Manivel L2 extension theorem, Congrès en l'honneur de Pierre Lelong, 22-26 septembre 1997 (2000), pp. 47-82.

 
[]
Demailly, J.P.: On the Frobenius integrability of certain holomorphic p-forms, Prépub. Institut Fourier no. 502, Avril 2000, math.AG/0004067

 
[]
Demailly, J.P. (avec Campana, F.): Géométrie L2 sur les revêtements d'une variété complexe compacte, Prépub. Univ. Grenoble et Nancy I, Février 2000, math.AG/0002074, soumis à Arkiv för Matematik

 
[]
Demailly, J.P. (avec Kollár, J.): Semicontinuity of complex singularity exponents and Kähler-Einstein metrics on Fano orbifolds, Ann. Scient. Ec. Norm. Sup., 34 (2001), pp. 525-556.

 
[]
Demailly, J.P. (avec Paun, M.): Numerical characterization of the Kähler cone of a compact Kähler manifold, manuscrit Université Joseph fourier, Grenoble et Université Louis Pasteur, Strasbourg, prépublication math.AG/0105176 sur le serveur arXiv.org.

 
[]
Demailly, J.P. (avec Peternell, Th.; Schneider, M.): Pseudo-effective line bundles on compact Kähler manifolds, Prépub. Institut Fourier no. 512, June 2000, math.AG/0006205

 
[]
Dingoyan, P.: Un phénomène de Hartogs dans les variétés projectives, Math. Z. 232 (1999), no. 2, 217--240.

 
[]
Dingoyan, P.: Un théorème du type d'Oka-Levi pour les domaines étalés au dessus de variétés projectives, Bull. Sci. Math. 123 (1999), no. 5, 385--411.

 
[]
Dingoyan, P.: Convexity and Hartogs's theorem in some open subset of a projective manifold, Complex analysis and geometry (Paris, 1997), 173--181, Progr. Math., 188, Birkhäuser, Basel, 2000.

 
[]
Dingoyan, P.: Monge-Ampère currents over pseudoconcave spaces, Math. Ann. 320 (2001), no. 2, 211--238.

 
[]
Dinh, T.-C.: Sur la caractérisation du bord d'une chaîne holomorphe dans l'espace projectif, Bull. Soc. Math. France 127 (1999), no. 4, 519--539.

 
[]
Dinh, T.-C.: Conjecture de Globevnik-Stout et théorème de Morera pour une chaîne holomorphe, Ann. Fac. Sci. Toulouse Math. (6) 8 (1999), no. 2, 235--257.

 
[]
Dinh, T.-C.: Remarque sur les fonctions ayant le même ensemble de Julia. Ann. Fac. Sci. Toulouse Math. (6) 9 (2000), no. 1, 55--70.

 
[]
Dinh, T.-C.: Mesures orthogonales à support compact de longueur finie et applications, Complex analysis and geometry (Paris, 1997), 163--172, Progr. Math., 188, Birkhäuser, Basel, 2000.

 
[]
Dinh, T.-C.: Sur les applications de Lattès de Pk. J. Math. Pures Appl. (9) 80 (2001), no. 6, 577--592.

 
[]
Dinh, T.-C.: Sur les endomorphismes polynomiaux permutables de C2, Ann. Inst. Fourier (Grenoble) 51 (2001), no. 2, 431--459.

 
[]
Dinh, T.-C.; Sarkis, F.: Wedge removability of metrically thin sets and application to the CR-meromorphic extension, Math. Z. 238 (2001), no. 3, 639--653.

 
[]
Dinh, T.-C., Sibony, N.: Sur les endomorphismes polynomiaux permutables de Pk, à paraître dans Math. Ann.

 
[]
Dinh, T.-C., Sibony, N.: Dynamique des endomorphismes holomorphes, prépublication Paris-Sud 2002-15, 158 p.

 
[]
Dloussky, G.: Complex surfaces with Betti numbers b1=1, b2>0 and finite quotients, Global differential geometry: the mathematical legacy of Alfred Gray (Bilbao, 2000), 305--309, Contemp. Math., 288, Amer. Math. Soc., Providence, RI, 2001.

 
[]
Dloussky, G.; Oeljeklaus, K.: Surfaces de la classe VII0 et automorphismes de Hénon, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 328 (1999), no. 7, 609--612.

 
[]
Dloussky, G.; Oeljeklaus, K.: Vector fields and foliations on compact surfaces of class VII0, Ann. Inst. Fourier (Grenoble) 49 (1999), no. 5, 1503--1545.

 
[]
Dloussky, G.; Oeljeklaus, K.): Surfaces of class VII0 with b2 curves, preprint soumis à Tohoku Math. J.

 
[]
Dloussky, G.; Oeljeklaus, K. (avec Toma, M.): Surfaces de la classe VII0 avec champs de vecteurs, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 329 (1999), no. 5, 409--412.

 
[]
Dloussky, G.; Oeljeklaus, K. (avec Toma, M.): Surfaces de la classe VII0 admettant un champ de vecteurs, Comment. Math. Helv. 75 (2000), no. 2, 255--270.

 
[]
Dloussky, G.; Oeljeklaus, K. (avec Toma, M.): Surfaces de la classe VII0 admettant un champ de vecteurs. II, Comment. Math. Helv. 76 (2001), no. 4, 640--664.

 
[]
Dolbeault, P.: Variétés et espaces analytiques complexes, in Development of Mathematics 1950-2000, J.-P. Pier ed., Birkhäuser Verlag (2000), 359--436.

 
[]
Dolbeault, P.: Sur le problème de Plateau complexe, in Actes du Colloque ``Géométrie au 20eme siècle 1930-2000" (Paris 2001) (soumis).

 
[]
Dolbeault, P. (avec Tomassini, G.): On some Levi-flat 5-chains with given boundary in C3, preprint.

 
[]
Dufresnoy, A. (avec Chevalier, L.): Sur les changements de signe d'une fonction harmonique dans le demi-plan, Studia Math. 147 (2001), no. 2, 169--182.

 
[]
Dufresnoy, A. (avec Chevalier, L.): Densité de l'intégrale d'aire et intégrales singulières. Ark. Mat. 38 (2000), no. 2, 209--221.

 
[]
Dumitrescu, S.: Structures géométriques holomorphes. C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 329 (1999), no. 12, 1071--1076.

 
[]
Dumitrescu, S.: Métriques riemanniennes holomorphes en petite dimension, Ann. Inst. Fourier (Grenoble) 51 (2001), no. 6, 1663--1690.

 
[]
Dumitrescu, S.: Structures géométriques holomorphes sur les variétés complexes compactes, Ann. Sci. École Norm. Sup. (4) 34 (2001), no. 4, 557--571.

 
[]
Eisen, N.: Extending CR functions to CR manifolds of same CR dimension, preprint.

 
[]
Gaussier, H.: Tautness and complete hyperbolicity of domains in Cn, Proc. Amer. Math. Soc. 127 (1999), no. 1, 105--116.

 
[]
Gaussier, H.: Smoothness of Cauchy Riemann maps for a class of real hypersurfaces, Publ. Mat. 45 (2001), no. 1, 79--94.

 
[]
Gaussier, H. (avec Byun, J.; Kim, K.T.): Weak type normal families and characterization of the Hilbert ball by its automorphism group, J. Geom. Anal. (to appear).

 
[]
Gaussier, H. (avec Kim, K.T.; Krantz, S.G.): A note on the Wong-Rosay theorem in complex manifolds, Complex Variables, to appear.

 
[]
Gaussier, H.; Merker, J.: Nonalgebraizable real analytic tubes in Cn, Preprint 2002.

 
[]
Gaussier, H.; Merker, J.: Symmetries of second order differential equations and infinitesimal CR automorphisms of real analytic hypersurfaces in C2, Preprint 2002.

 
[]
Gaussier, H.; Merker, J.: A new model for uniformly Levi degenerate hypersurfaces in C3, Prépublication LATP 29, 2001.

 
[]
Gaussier, H; Merker, J.: Estimates on the dimension of the symmetry group of a system of k-th order partial differential equations, Prépublication LATP 12, 2001.

 
[]
Gayet, D.: Convexité rationnelle des sous-variétés immergées lagrangiennes, Ann. Sci. École Norm. Sup. (4) 33 (2000), no. 2, 291--300.

 
[]
Gayet, D. (avec Auroux, D.; Mohsen, J.-P.): Symplectic hypersurfaces in the complement of an isotropic submanifold, Math. Ann. 321 (2001), no. 4, 739--754.

 
[]
Grellier, S.: Hardy-Sobolev Spaces of complex tangential derivatives of holomorphic functions in domains of finite type in C2, accepté à Math. Scand.

 
[]
Grellier, S. (avec Bruna, J.): Zero sets of Hp functions in convex domains of strict finite type in Cn, Complex Variables Theory Appl. 38 (1999), no. 3, 243--261.

 
[]
Grellier, S. (avec Peloso, M.): Decomposition theorems for Hardy spaces on convex domains of finite type, à paraître dans Ill. Journal of Math.

 
[]
Grellier, S.; Jaming, P.: Harmonic functions on the real hyperbolic ball II: Hardy and Lipschitz spaces, soumis pour publication (30 pages).

 
[]
Guedj, V.: Approximation of currents on complex manifolds, Math. Ann. 313 (1999), no. 3, 437--474.

 
[]
Guedj, V.: Dynamics of polynomial mappings of C2, Amer. J. Math. 124 (2002), no.1, 75--106.

 
[]
Guedj, V.: Dynamics of quadratic polynomial mappings of C2 (soumis).

 
[]
Guedj, V. (avec Favre, C.): Dynamique des applications rationnelles des espaces multiprojectifs, Indiana Univ. Math. J. 50 (2001), no. 2, 881--934.

 
[]
Guedj, V., Sibony, N.: Dynamics of polynomial automorphisms of Ck, à paraître dans Ark. Mat.

 
[]
Hartmann, A.: Free interpolation in Hardy-Orlicz spaces, Studia Math. 135 (1999), no. 2, 179--190.

 
[]
Hartmann, A.: Traces of certain classes of holomorphic functions on finite unions of Carleson sequences, Glasg. Math. J. 41 (1999), no. 1, 103--114.

 
[]
Hartmann, A.: Generalized interpolation in Bergman spaces and extremal functions, Math. Nachr. 224 (2001), 123--144.

 
[]
Hartmann, A. (avec Massaneda, X.): On interpolating varieties for weighted spaces of entire functions, J. Geom. Anal. 10 (2000), no. 4, 683--696.

 
[]
Henkin, G. M. (avec Epstein, C. L.): Stability of embeddings for pseudoconcave surfaces and their boundaries, Acta Math. 185 (2000), no. 2, 161--237.

 
[]
Henkin, G. M. (avec Epstein, C. L.): Two lemmas in local analytic geometry, Analysis, geometry, number theory: the mathematics of Leon Ehrenpreis (Philadelphia, PA, 1998), 189--195, Contemp. Math., 251, Amer. Math. Soc., Providence, RI, 2000.

 
[]
Henkin, G. M. (avec Epstein, C. L.): Embeddings for 3-dimensional CR-manifolds, Complex analysis and geometry (Paris, 1997), 223--236, Progr. Math., 188, Birkhäuser, Basel, 2000.

 
[]
Henkin, G. M. (avec Epstein, C. L.): Can a good manifold come to a bad end?, Proceedings of Steklov Mathematical Institute 235 (2001), 23 p.

 
[]
Henkin, G. M. (avec Passare, M.): Abelian differentials on singular varieties and variations on a theorem of Lie-Griffiths, Invent. Math. 135 (1999), no. 2, 297--328.

 
[]
Henkin, G. M. (avec Polterovich, V.): A difference-differential analogue of the Burgers equation and some models of economic development, Discrete and Continuous Dynamical Systems 5 (1999), 697--728.

 
[]
Henkin, G. M.; Iordan, A.: Regularity of on pseudoconcave compacts and applications, Loo-Keng Hua: a great mathematician of the twentieth century. Asian J. Math. 4 (2000), no. 4, 855--883.

 
[]
Henkin, G. M.; Michel, V.: Le principe de Hartogs dans les variétés CR, prépublication de l'Institut de Mathématiques de Jussieu, février 2002, environ 60 p.

 
[]
Honvault, P.: Maximum modulus sets and Segre-convexity, Math. Nachr. 230 (2001), 37--43.

 
[]
Honvault, P.: On equality of variety type and linear type for bounded Segre-convex domains, preprint en cours de finition.

 
[]
Ivashkovich, S.: An example concerning extension and separate analyticity properties of meromorphic mappings, Amer. J. Math. 121 (1999), no. 1, 97--130.

 
[]
Ivashkovich, S.: On the convergence properties of meromorphic functions and mappings (Russian), Complex analysis in modern mathematics (Russian), 133--151, FAZIS, Moscow, 2001.

 
[]
Ivashkovich, S.: Extension properties of meromorphic mappings with values in non-Kähler complex manifolds, à paraître dans Ann. Math.

 
[]
Ivashkovich, S. (avec Debalme, R.): Complete hyperbolic neighborhoods in almost-complex surfaces, Internat. J. Math. 12 (2001), no. 2, 211--221.

 
[]
Ivashkovich, S. (avec Shevchishin, V.): Structure of the moduli space in a neighborhood of a cusp-curve and meromorphic hulls, Invent. Math. 136 (1999), no. 3, 571--602.

 
[]
Ivashkovich, S. (avec Shevchishin, V.): Complex Curves in Almost Complex Manifolds and Meromorphic Hulls, Schriftreihe des Graduiertenkollegs Geometrie und Mathematische Physik, Heft 36, 1-186 (1999), Bochum.

 
[]
Ivashkovich, S. (avec Shevchishin, V.): Gromov compactness theorem for J-complex curves with boundary, Internat. Math. Res. Notices 2000, no. 22, 1167--1206.

 
[]
Ivashkovich, S. (avec Shiffman, B.): Compact singularities of meromorphic mappings between complex 3-dimensional manifolds, Math. Res. Lett. 7 (2000), no. 5-6, 695--708.

 
[]
Ivashkovich, S. (avec Silva, A.): The Hartogs-type extension theorem for meromorphic mappings into q-complete complex spaces, Boll. Unione Mat. Ital. Sez. B Artic. Ric. Mat. (8) 2 (1999), no. 2, 251--261.

 
[]
Jaming, P.: Phase retrieval techniques for radar ambiguity problems, J. Fourier Anal. Appl. 5 (1999), no. 4, 309--329.

 
[]
Jaming, P.: Harmonic functions on the real hyperbolic ball. I. Boundary values and atomic decomposition of Hardy spaces. Colloq. Math. 80 (1999), no. 1, 63--82. 43A85

 
[]
Jaming, P.: Harmonic functions on classical rank one balls, Boll. Unione Mat. Ital. Sez. B Artic. Ric. Mat. (8) 4 (2001), no. 3, 685--702.

 
[]
Jaming, P. (avec Domenichino, C.): Estimations du noyau de Green, propriété de valeur moyenne et géométrie des boules hyperboliques, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 332 (2001), no. 12, 1053--1058.

 
[]
Kellay, K.: Fonctions intérieures et vecteurs bicycliques, Arch. Math. (Basel) 77 (2001), no. 3, 253--264.

 
[]
Kellay, K. (avec Bourhim, A.; El Fallah, O.): Comportement radial des fonctions de la classe de Nevanlinna, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 333 (2001), no. 6, 529--532.

 
[]
Kellay, K. (avec Bourhim, A.; El Fallah, O.): Radial behaviour of functions of Nevanlinna class, Prépublication LATP, 3, 2002.

 
[]
Kellay, K. (avec Chalendar, I.; Ransford, Th.): Binomial sums, moments and invariant subspaces, Israel J. Math. 115 (2000), 303--320.

 
[]
Kellay, K. (avec El Fallah, O.): Ensembles exceptionnels et espace de Dirichlet, Preprint 2002.

 
[]
Kellay, K. (avec Zarrabi, M.): Normality, non-quasianalyticity and invariant subspaces, J. Operator Theory 46 (2001), no. 2, 221--250.

 
[]
Laurent, C. (avec Leiterer, J.): Isomorphisme de Dolbeault dans les variétés CR, CRAS, Série I, 328 (1999), p. 469--472.

 
[]
Laurent, C. (avec Leiterer, J.): The Malgrange vanishing theorem with support conditions, Congrès en l'honneur de Pierre Lelong, 22-26 septembre 1997 (2000), p. 151--162.

 
[]
Laurent, C. (avec Leiterer, J.): Malgrange's vanishing theorem in 1-concave CR manifolds, Nagoya Math. Journal, 157 (2000), p. 59--72.

 
[]
Laurent, C. (avec Leiterer, J.): On Serre duality, Bull. Sci. math., 124 (2000), no. 2, 93--106.

 
[]
Laurent, C. (avec Leiterer, J.): An Andreotti-Vesentini separation theorem on real hypersurfaces, Annali di Matematica Pura ed applicata, 180 (2001), 59--70.

 
[]
Lescure, F. Annulation d'une deuxième différentielle. J. Reine Angew. Math. 527 (2000), 37--68.

 
[]
Lescure, F. (avec Meersseman, L.): Compactifications équivariantes non Kählériennes d'un groupe algébrique multiplicatif. Ann. Inst. Fourier (Grenoble) 52 (2002), no. 1, 255--273.

 
[]
Loeb, J.-J. (avec Azad, H.): Some applications of plurisubharmonic functions to orbits of real reductive groups, Indag. Math. (N.S.) 10 (1999), no. 4, 473--482.

 
[]
Loeb, J.-J. (avec Cerveau, D.): Sur la linéarisation de certains sous-groupes de difféomorphismes polynomiaux du plan et les enveloppes d'holomorphie, J. Geom. Anal. 12 (2002), no. 2, 203--221.

 
[]
Loeb, J.-J. (avec Graczyk, P.): A Bernstein property of measures on groups and symmetric spaces., Probab. Math. Statist. 20 (2000), no. 1, 141--149.

 
[]
Loeb, J.-J. (avec Nicolau, M.): On the complex geometry of a class of non-Kählerian manifolds, Israel J. Math. 110 (1999), 371--379.

 
[]
Mazet, P.: A Hahn-Banach theorem for quadratic forms, Math. Proc. R. Ir. Acad. 100 (2000), 177--182.

 
[]
Mazzilli, E.: Equation de Cauchy-Riemann dans les ellipsoïdes réels de Cn, Ann. Fac. Sci. Toulouse 7 (1999), 527--548.

 
[]
Mazzilli, E.: Un exemple d'obstruction géométrique à l'extension des fonctions holomorphes bornées, Complex analysis and geometry (Paris, 1997), 193--201, Progr. Math., 188, Birkhäuser, Basel, 2000.

 
[]
Mazzilli, E. : Formules de division dans Cn, à paraître dans Mich. Math. J.

 
[]
Mazzilli, E. (avec Diederich, K.): A remark on the theorem of Ohsawa-Takegoshi, Nagoya Math. J. 158 (2000), 185--189.

 
[]
Mazzilli, E. (avec Diederich, K.): Zero varieties for the Nevanlinna class on all convex domains of finite type, Nagoya Math. J. 163 (2001), 215--227.

 
[]
Mazzilli, E. (avec Diederich, K.): Extension of bounded holomorphic functions in convex domains, Manuscripta Math., 105 (2001), no. 1, 1--12.

 
[]
Mazzilli, E. (avec Maati, A.): Extension et division dans les variétés à croisements normaux, Pub. Mat. 45 (2001), no. 2, 343--369.

 
[]
Méo, M.Les nombres de Lelong d'un transformé de Chow, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 329 (1999), no. 7, 571--574.

 
[]
Méo, M.Caractérisation des courants associés aux cycles algébriques par leur transformé de Chow, J. Math. Pures Appl. (9) 79 (2000), no. 1, 21--56.

 
[]
Méo, M.Résidus dans le cas non nécessairement intersection complète, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 333 (2001), no. 1, 33--38.

 
[]
Merker, J.: Note on double reflection and algebraicity of holomorphic mappings, Ann. Fac. Sci. Toulouse Math. (6) 9 (2000), no. 4, 689--721.

 
[]
Merker, J.: Vector field construction of Segre sets, preprint 2000.

 
[]
Merker, J.: On the partial algebraicity of holomorphic mappings between two real algebraic sets, Bull. Soc. Math. France 129 (2001), no.4, 547--591.

 
[]
Merker, J.: Convergence of formal invertible CR mappings between minimal holomorphically nondegenerate real analytic hypersurfaces, Int. J. Math. Math. Sci. 26 (2001), no. 5, 281--302.

 
[]
Merker, J.: Etude de l'application de réflexion CR formelle, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 333 (2001), no. 3, 165--168.

 
[]
Merker, J.: On envelopes of holomorphy of domains covered by Levi-flat hats and the reflection principle, Ann. Inst. Fourier (Grenoble), 52, 2002, to appear.

 
[]
Merker, J. (avec Dwilewicz, R.): Hartogs-Bochner phenomenon and decomposition of CR functions in P2(C), Proc. Amer. Math. Soc. 130 (2002), no. 7, 1975--1980.

 
[]
Merker, J. (avec Huang, X.; Meylan, F.): Mappings between degenerate real analytic hypersurfaces in Cn, Analysis, geometry, number theory: the mathematics of Leon Ehrenpreis (Philadelphia, PA, 1998), 321--338, Contemp. Math., 251, Amer. Math. Soc., Providence, RI, 2000.

 
[]
Merker, J. (avec Meylan, F.): Extension de germes de difféomorphismes CR pour une classe d'hypersurfaces analytiques réelles non essentiellement finies dans C3. Complex Variables Theory Appl. 40 (1999), no. 1, 19--34.

 
[]
Merker, J. (avec Porten, E.): Enveloppe d'holomorphie locale des variétés CR et élimination des singularités pour les fonctions CR intégrables, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 328 (1999), no. 10, 853--858.

 
[]
Merker, J. (avec Porten, E.): On removable singularities for integrable CR functions, Indiana Univ. Math. J. 48 (1999), no. 3, 805--856.

 
[]
Merker, J. (avec Porten, E.): Metrically thin singularities of integrable CR functions, Internat. J. Math. 11 (2000), no. 7, 857--872.

 
[]
Merker, J. (avec Porten, E.): On wedge extendability of CR-meromorphic functions, Math. Z., to appear.

 
[]
Michel, J. : C¥-Regularity of the tangential Cauchy-Riemann equation on Levi-flat submanifolds of Cn (soumis).

 
[]
Michel, J. (avec Lieb, I.): The Cauchy-Riemann Complex. Integral Formulae and Neumann Problem, Aspects of Mathematics, Vieweg-Bertelsmann (2002).

 
[]
Michel, J. (avec Shaw, M.-C.): and b problems on nonsmooth domains, Analysis and geometry in several complex variables (Katata, 1997), 159--192, Trends Math., Birkhäuser Boston, Boston, MA, 1999.

 
[]
Michel, J. (avec Shaw, M.-C.): A decomposition problem on weakly pseudoconvex domains, Math. Z. 230 (1999), no. 1, 1--19.

 
[]
Michel, J. (avec Shaw, M.-C.): The problem on domains with piecewise smooth boundaries with applications, Trans. Amer. Math. Soc. 351 (1999), no. 11, 4365--4380.

 
[]
Michel, J. (avec Shaw, M.-C.): and b problems on non-smooth domains, Proc. of the 40th Tanigushi Symposium, Trends in Mathematics (1999), 159--192.

 
[]
Michel, J. (avec Shaw, M.-C.): The -Neumann operator on Lipschitz pseudoconvex domains with plurisubharmonic defining functions, Duke Math. J. 108 (2001), no. 3, 421--447.

 
[]
Mourougane, C.: Théorèmes d'annulation générique pour des fibrés semi-négatifs, Bull. Soc. Math. France 127 (1999), 115--133.

 
[]
Mourougane, C.: Interpolation in non-positively curved Kähler manifolds, Research Reports in Math., Stockholm Univ. (2001) (soumis).

 
[]
Mourougane, C. (avec Biswas, I.): Holomorphic connection on a Fano manifold with Picard number one, J. Ramanujan Math. Soc. 14 (1999), 125--130.

 
[]
Mouze, A.: Un théorème d'Artin pour des anneaux de séries formelles à croissance contrôlée, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 330 (2000), 15--20.

 
[]
Mouze, A.: Division dans l'anneau des séries formelles à croissance contrôlée. Applications, Studia Math. 144 (2001), p.63-93.

 
[]
Mouze, A.: Sur la composition de séries formelles à croissance contrôlée, à paraître, Ann. Scuola Norm. Sup. Pisa .

 
[]
Nguyen, T. V.: Fonctions séparément harmoniques, un théorème de type Terada, Potential Anal. 12 no. 1, 73--80.

 
[]
Nivoche, S.: Sur une conjecture de Zahariuta et un problème de Kolmogorov, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 333 (2001), no. 9, 839--843.

 
[]
Nivoche, S.: Geometric properties of pluricomplex Green functions with one or several poles in Cn. Michigan Math. J. 47 (2000), no. 1, 33--56.

 
[]
Nivoche, S.: Proof of a conjecture of Zahariuta concerning a problem of Kolmogorov (soumis).

 
[]
Nivoche, S. (avec Coman, D.): Plurisubharmonic functions with singularities and affine invariants for finite sets in Cn, Math. Ann. 322 (2002), no. 2, 317--332.

 
[]
Oeljeklaus, K. (avec Toma, M.; Zaffran, D.): Une caractérisation des surfaces d'Inoue-Hirzebruch, Ann. Inst. Fourier (Grenoble) 51 (2001), no. 5, 1243--1257.

 
[]
Oeljeklaus, K.; Sacré, C.: Variétés Cauchy-Riemann homogènes et enveloppes holomorphes, Bull. Sci. Math. 124 (2000), no. 3, 193--211.

 
[]
Ounaïes, M.: Zéros d'applications holomorphes de Cn dans Cn, Ark. Mat. 39 (2001), no. 2, 375--381.

 
[]
Ounaïes, M.: Images réciproques d'ensembles inévitables par les applications holomorphes de Cn dans Cn, Complex Variables 7 (2002), no. 4, 361--371.

 
[]
Ounaïes, M.: On discrete interpolating varieties for weighted spaces of entire functions, à paraître, Analysis Mathematica.

 
[]
Poly, J.-B.; Raby, G.: Prolongement de courants positifs à travers de petits obstacles, Proc. Amer. Math. Soc. 127 (1999), no. 7, 2091--2098.

 
[]
Rigat, S.: Application of the fundamental principle to complex Cauchy problem, Ark. Mat. 38 (2000), no. 2, 355--380.

 
[]
Rigat, S.: Prolongement de courants positifs fermés à travers des variétés CR, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 330 (2000), no. 8, 663--668.

 
[]
Sarkis, F.: CR-meromorphic extension and the nonembeddability of the Andreotti-Rossi CR structure in the projective space, Internat. J. Math. 10 (1999), no. 7, 897--915.

 
[]
Sarkis, F. (avec Koziarz, V.): Problème du bord dans les variétés q-convexes et phénomène de Hartogs-Bochner, Math. Ann. 321 (2001), no. 3, 569--585.

 
[]
Sebbar, A. (avec Falliero, Th.): Capacité d'une union de trois intervalles et fonctions thêta de genre 2, J. Math. Pures Appl. (9) 80 (2001), no. 4, 409--443.

 
[]
Sebbar, A. (avec Falliero, Th.): Capacities Jacobi matrices and Eisenstein series, Prépublication 142 du Laboratoire de Mathématiques Pures de Bordeaux, Mars 2002.

 
[]
Sebbar, A. (avec Mendès France, M.): Pliages de papiers, fonctions thêta et méthode du cercle, Acta Math. 183 (1999), no. 1, 101--139.

 
[]
Sebbar, A. (avec Mendès France, M.): Cellular automata and continued fractions, Dynamical systems (Luminy-Marseille, 1998), 184--189, World Sci. Publishing, River Edge, NJ, 2000.

 
[]
Sibony, N.: Dynamique des applications rationnelles de Pk, Dynamique et géométrie complexes (Lyon, 1997), ix--x, xi--xii, 97--185, Panor. Synthèses, 8, Soc. Math. France, Paris, 1999.

 
[]
Sibony, N. (avec Berndtsson, B.): The -equation on a positive current, Invent. Math. 147 (2002), no. 2, 371--428.

 
[]
Sibony, N. (avec Fornæss, J. E.): Dynamics of P2 (examples), Laminations and foliations in dynamics, geometry and topology (Stony Brook, NY, 1998), 47--85, Contemp. Math., 269, Amer. Math. Soc., Providence, RI, 2001.

 
[]
Sibony, N. (avec Fornæss, J. E.): Complex dynamics in higher dimension, Several complex variables (Berkeley, CA, 1995--1996), 273--296, Math. Sci. Res. Inst. Publ., 37, Cambridge Univ. Press, Cambridge, 1999.

 
[]
Sibony, N. (avec Fornæss, J. E.): Some open Problems in Higher dimensional Complex Analysis and Complex Dynamics, Publ. Mat. 45 (2001), 529--547.

 
[]
Sibony, N. (avec Ohsawa, T.): Kähler identity on Levi flat manifolds and application to the embedding, Nagoya Math. J. 158 (2000), 87--93.

 
[]
Sukhov, A.: Segre varieties and Lie symmetries, Math. Z. 238 (2001), no. 3, 483--492.

 
[]
Sukhov, A.: On maps of CR manifolds and transformations of differential equations, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 333 (2001), no. 6, 545--550.

 
[]
Sukhov, A. (avec Tumanov, A.): Stationary discs and geometry of CR manifolds of codimension two, Internat. J. Math. 12 (2001), no. 8, 877--890.

 
[]
Supper, R.: Subharmonic functions and their Riesz measure, JIPAM. J. Inequal. Pure Appl. Math. 2 (2001), no. 2, Article 16, 14 pp. (electronic).

 
[]
Supper, R.: Entire functions of exponential type and uniqueness conditions on their real part, à paraître dans: Rocky Mountain Journal of Mathematics.

 
[]
Supper, R.: Zeros of entire functions of finite order, Journal of Inequalities and Applications, 7 (2002), no. 1, 49--60.


Teleman A.: Moduli spaces of PU(2)-Monopoles, Asian J. Math. 4 (2000), No. 2, 391--436.
 

[]
Teleman A.: Die vierte Dimension und Eichtheorie. Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellschaft in Zürich, Jahrgang 144, Heft 2, Juni 1999.

 
[]
Teleman, A.: Fredholm Lp-theory for coupled Dirac operators on the Euclidean space. C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 329 (1999), no.1, 5--10.

 
[]
Teleman, A. (avec Okonek, C.): Master spaces and the coupling principle: from geometric invariant theory to gauge theory. Comm. Math. Phys. 205 (1999), no.2, 437--458.

 
[]
Teleman, A. (avec Okonek, C.): Recent developments in Seiberg-Witten theory and complex geometry. Several complex variables (Berkeley, CA, 1995--1996), 391--428, Math. Sci. Res. Inst. Publ., 37, Cambridge Univ. Press, Cambridge, 1999.

 
[]
Teleman A. (avec Okonek, C.): Seiberg-Witten invariants for 4-manifolds with b+=0. Complex analysis and algebraic geometry, 347--357, de Gruyter, Berlin, 2000.

 
[]
Teleman, A. (avec Okonek, C.): Gauge theoretical equivariant Gromov-Witten invariants and the full Seiberg-Witten invariants of ruled surfaces, Prépublication LATP, 39, 2000.

 
[]
Teleman A. (avec Okonek, C.; Schmitt, A.): Master spaces for stable pairs, Topology 38 (1999), no.1, 117--139.

 
[]
Thilliez, V.: Germes de détermination infinie dans des classes lisses, Manuscripta Math. 99 (1999), no. 2, 203--222.

 
[]
Thilliez, V.: On closed ideals in smooth classes, Math. Nachr. 227 (2001), 143--157.

 
[]
Thomas, P. J. (avec Massaneda, X.): Interpolating sequences for Bargmann-Fock spaces in Cn, Indag. Math. (N.S.) 11 (2000), no. 1, 115--127.

 
[]
Thomas, P. J. (avec Massaneda, X.): Sampling sequences for Hardy spaces of the ball, Proc. Amer. Math. Soc. 128 (2000), no. 3, 837--843.

 
[]
Thomas, P. J. (avec Nicolau, A.; Pau, J.): Smallness sets for bounded holomorphic functions, J. Anal. Math. 82 (2000), 119--148.

 
[]
Thomas, P. J. (avec Pau, J.): Decrease of bounded holomorphic functions along discrete sets, Prépublication no. 217, UMR 5580, juin 2001 (soumis).

 
[]
Thomas, P. J. (avec Stessin, M.): Algebras generated by two bounded holomorphic functions, Prépublication no. 206, UMR 5580, janvier 2001 (soumis).

 
[]
Thomas, P. J. (avec Do Duc Thai): On D*-extension property of the Hartogs domains, Publ. Mat. 45 (2001), no. 2 421--429.

 
[]
Thomas, P. J. (avec Nguyen Van Trao): Pluricomplex Green and Lempert functions for equally weighted poles, Prépublication no. 240, UMR 5580, mars 2002.

 
[]
Trépreau, J.-M.: Réflexion de Schwarz et germes de difféomorphismes résonnants de ( C, 0), prépublication de l'Institut de Mathématiques de Jussieu, décembre 2001, environ 60 p.

 
[]
Verdoucq, L.: Dérivées tangentielles des fonctions de la classe Ak,a dans les domaines de type fini de C2, à paraître dans Ann. Polon. Math.

 
[]
Viêt Anh, Nguyên: Fatou and Korànyi-Vàgi type theorems on the minimal ball, Publ. Mat., to appear.

 
[]
Viêt Anh, Nguyên: The Lu Qi-Keng conjecture fails for strongly convex algebraic complete Reinhardt domains in Cn, Proc. Amer. Math. Soc. 128 (2000), no. 6, 1729--1732.

 
[]
Viêt Anh, Nguyên; Youssfi, E. H.: Lipschitz estimates for the -equation on the minimal ball, Michigan Math. J. 49 (2001), no. 2, 299--323.

 
[]
Viêt Anh, Nguyên; Youssfi, E. H.: Estimations lipschitziennes optimales pour l'équation dans une classe de domaines convexes, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. I Math. 332 (2001), no. 12, 1065--1070.

 
[]
Vigué, J.-P.: Géodésiques complexes et rétractes holomorphes de dimension 1, Ann. Mat. Pura Appl. (4) 176 (1999), 95--112.

 
[]
Vigué, J.-P., La métrique infinitésimale de Kobayashi et la caractérisation des domaines convexes bornés, J. Math. Pures Appl. (9) 78 (1999), no. 9, 867--876.

 
[]
Vigué, J.-P.: Revêtements et isométries pour la métrique infinitésimale de Kobayashi, Proc. Amer. Math. Soc. 129 (2001), no. 11, 3279--3284.

 
[]
Vigué, J.-P.: Stricte convexité des domaines bornés et unicité des géodésiques complexes, Bull. Sci. Math. 125 (2001), no. 4, 297--310.

 
[]
Vigué, J.-P.: (avec Isidro, J. M.): On the product property of the Carathéodory pseudodistance, Atti Accad. Naz. Lincei Cl. Sci. Fis. Mat. Natur. Rend. Lincei (9) Mat. Appl. 11 (2000), no. 1, 21--26.

 
[]
Yger, A. (avec Berenstein, C. A.): Residue calculus and effective Nullstellensatz, Amer. J. Math. 121 (1999), no. 4, 723--796.

 
[]
Yger, A. (avec Berenstein, C. A.): Analytic residue theory in the non-complete intersection case, J. Reine Angew. Math. 527 (2000), 203--235.

 
[]
Yger, A. (avec Berenstein, C. A.): Division-interpolation methods and Nullstellensätze, Analysis, geometry, number theory: the mathematics of Leon Ehrenpreis (Philadelphia, PA, 1998), 41--59, Contemp. Math., 251, Amer. Math. Soc., Providence, RI, 2000.

 
[]
Yger, A. (avec Berenstein, C. A.; Vidras, A.): Analytic residues along algebraic cycles, Prépublication 138 du Laboratoire de Mathématiques Pures de Bordeaux, Novembre 2001.

 
[]
Yger, A. (avec Passare, M.; Tsikh, A.): Residue currents of the Bochner-Martinelli type, Publ. Mat. 44 (2000), no. 1, 85--117.

 
[]
Yger, A. (avec Vidras, A.): On some generalizations of Jacobi's residue formula, Ann. Sci. École Norm. Sup. (4) 34 (2001), no. 1, 131--157.

 
[]
Youssfi, E. H.: Proper holomorphic lifting of the Bergman and Szegö kernels for some complex domains, Studia Math, to appear.

 
[]
Youssfi, E. H. (avec Ahern, P.): Regularity of Jacobians, Complex Variables Theory Appl. 41 (2000), no. 3, 241--252.

 
[]
Youssfi, E. H. (avec Mengotti, G.): The weighted Bergman projection and related theory on the minimal ball, Bull. Sci. Math. 123 (1999), no. 7, 501--525.

 
[]
Zeriahi, A.: Volume and capacity of sublevel sets of a Lelong class of plurisubharmonic functions, Indiana Univ. Math. J. 50 (2001), no. 1, 671--703.

 
[]
Zeriahi, A.: A criterion of algebraicity for Lelong classes and analytic sets, Acta Math. 184 (2000), no. 1, 113--143.

 
[]
Zeriahi, A.; Alehyane, O.: Une nouvelle version du théorème d'extension de Hartogs pour les applications séparément holomorphes entre espaces analytiques, Ann. Polon. Math. 76 (2001), no. 3, 245--278.

 
 

(Demande rédigée par Joël Merker et Pascal Thomas,

avec l'aide des participants du GDR.)